ACROSTICHE . ANACROSTICHE . POESIE !

 

               L’acrostiche vient du grec « akros » :extrême et « stickos » vers .

Comme l’anagramme il remonte à Lycophron, membre de la pléïade alexandrine

( 300 ans avant J.C.)

Définition : c’est un poème dont les premières lettres dans le sens vertical forment un nom, un prénom de personne, une devise, un mot fort, etc….

   Ce genre de poème fut souvent utilisé dans les déclarations ou les hommages amoureux..

La correspondance de Alfred de Musset et George Sand en est un exemple charmant où les premiers mots sont utilisés, toujours dans le sens vertical,  pour former :

Alfred de Musset «  Quand voulez-vous que je couche avec vous. » 

George Sand « cette nuit » .

 

     KILLIAN

 

K orrigans et lutins, fuyez dans la garenne :

I  l va naître en Bretagne au mois de février

L e plus beau des garçons, le plus preux chevalier.

L ongtemps sur son berceau veillera la sirène ;

I  l va grandir heureux et pour mieux qu’il apprenne

A  son instruction s’attachera Merlin.

N ul doute qu’il devienne aussi fort que malin !

 

 

        LUCAS

 

L ‘enfant de la lumière est le fruit de décembre ;

U  n cadeau de Noël sous un signe d’amour.

C harmeur, ensorceleur, comme un doux parfum d’ambre,

A vec lui brillera l’aube d’un nouveau jour

S itôt que son cœur d’or entrera dans la chambre.

 

 

    M A T T H I E U

 

M agnifique Adonis, te revoilà sur terre !

A  tes charmes virils s’ajoute la beauté !

T  u séduis sans effort, mais fuyant le mystère

T  a vive intelligence exige la clarté.

H onneur à  tes parents dans leur félicité…

I  Ls sont bénis des cieux et méritent l’estime

E  n révélant à tous la simple vérité 

U  n  FILS est le plus beau … » Quoi de plus légitime ?

 

 

ANDREA

A utour de ton berceau survolé par les anges

N os amis réunis ont clamé des louanges…

D ignes d’une princesse unique en sa beauté !

R emercions les Dieux car de toute apparence

E n surplus tu reçus la vive intelligence

A ccordée ici bas aux gens de qualité …

 

 

J’AI REVE DE TOI ! TITOUAN !

 

T u tenais par la bride un étalon rouan

I nquiet du remous des eaux de la Gironde.

T andis que tu marchais se réveilla ce monde

O ublié des humains : l’îlot de Cordouan …

U n éclat de son phare embrasa le rivage

A ccentuant tes traits d’une lueur sauvage :

N oir, blanc, gris je te vis, p’tit chouan  TITOUAN !

 

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