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L’ANACROSTICHE :   C’est un néologisme que j’ai inventé pour réunir ces deux mots .

J’aurai sans doute du dire : «acrostichanagramme », mais le mot m’a paru trop long.

J’ai donc eu l’idée de corser encore le jeu en cumulant le double acrostiche et l’anagramme.

Ainsi le début du poème est un acrostiche, le double final est l’anagramme de cet acrostiche

Qui forme un mot courant, apte à renforcer le premier.

Mais les exemples valant mieux que de longues explications en  voici quelques uns de votre Serviteur :

IRENE MA REINE UNE LARME D'ARMEL ALINE EST UNE LIANE

TU RACONTAS…TARASCON! !

   TOULON ? UN LOTO GAGNANT !

LE ROI DE RIO LE GRAND ART DU PETIT RAT LE TEINT PARISIEN

UN SEUL BAISER DE BRAISE ?

 
LE SAVOIR VAROIS NICOLE ELOCIN CORALIE

MALICIEUSE LIMACE

 
AIMEZ MARIE A PAQUES LA MATIERE GRISE DE REGIS LAURENT EST UN CHARMEUR ISABELLE ET LES ABEILLES  
VESNA LE REGARD DE GERARD ROSALIE EST SOLAIRE LE SEIN D'INES  

               MOURAD     ARSLANE        CHERINE            BASMA         VERLAINE        GABIN        L'INVENTEUR

 

  

 

IRENE, ma REINE !

     
I l est un doux prénom que je ne peux qu'aime R
R oyalement sonore en sa forme premièr E
E t pourtant bien souvent je le déclame auss I
N oble pour l’anagramme, ou comme un beau fleuro N
E minemment porté par une souverain E

 

 

UNE LARME D’ARMEL

     
A u sein du grand jardin que cultivait Arme L
R ien ne poussait jamais qui ne se desséch A
M algré tout, une année, y grandit une fleu R
E xprimant son Amour : un délicat aru M
L a belle l’arrosa chaque jour d’une larm E

 

 

ALINE est une LIANE

     
A line est la «BEAUTE» dans un décor flora L
L ascive, insaisissable, elle vit sans souç I
I vre de volupté… je crois voir un bo A
N ouer son corps mouvant aux pieds de Cupido N
E t l’enserrer ensuite en devenant lian E

 

 

LE ROI DE RIO !

     
R ythmes endiablés pour des sambas d’enfe R
O bus de confettis au soleil de mid I
I mmense, CARNAVAL est le roi de RI O

 

 

Le grand ART du petit RAT

     
A u théâtre ce soir, j’irai pour applaudi R
R evêtu d’un tutu, sur un air d’opér A
T rottinante souris… l’élégant petit ra T

 

 

LE TEINT PARISIEN

     
P our grimper dans des tours, danser à l’opér A
A rpenter des trottoirs et courir sur des quai S
R estez donc à PARIS…ou rentrez sur le cham P
I ci…..loin de tout stress…..imaginez l’ennu I
S ous ce brillant soleil, où, pour se faire bronze R
I l suffit de porter un joli bikin I
E n l’espace d’un mois, vous pourriez..déraiso N
N oircir sans le vouloir, votre teint d’aspirin E

 

 

Le SAVOIR VAROIS

     
V oir, baigné de soleil, le décor de ses jour S
A vec sur ciel d’azur un brin de mimos A
R éussir un coktail autre que moloto V
O u parcourir la mer sur un blanc pédal O
I l n’est pour tout varois qu’un seul et vrai souç I
S avoir prendre le temps de profiter du….   VA R

 

 

NICOLE ELOCIN

     
N ous avons à nos cours une nouvelle élèv E
I ndécise à ce choix qui lui paraît crue L
C réer comme Matisse ou bien Victor Hug O
O euvrer dans les deux camps n’est pas source d’éche C
L e peintre est un poète … et doublement ains I
E n couleur tous ses vers vont prendre du galon N

 

 

CORALIE

     
C ‘est un puissant ressort qui se remonte à blo C
O bstinée, enjouée, elle aime au ciném A
R evoir jouer « SISSI » dans son décor roya L
A tous ses mouvements elle donne un temp O
L a musique l’envoûte, et pour la voir danse R
I l  suffit de chanter des airs de Tahit I
E lle use et brûle alors plus d’une calori E

 

 

AIMEZ MARIE A PAQUES

     
A dressez-vous à Dieu, chantez des requie M
I mplorez son pardon devant le golgoth A
M arie a de son corps versé le dernier pleu R
E t subi mille morts sous un ciel obscurc I
R emerciez cette mère, unique, universell E

La matière GRISE de REGIS

     
R égis n’est pas bâti comme l’était King Kon G
E t jamais il ne cherche à semer la terreu  R
G ageons que s’il devait relever un déf I
I l tenterait d’abord l’atout du consensu S
S e servir finement de sa matière gris E

 

 

LAURENT est un charmeur

     
L ’ art de plaire s’apprend…lorsqu’on est un garço N
A insi le séducteur, ce fier Casanov A
U se de mille trucs pour se rendre attrayan T
R arement le succès sourit à l’ingén U
E bloui par la « fille » , il n’ose parade R
N i lui faire la cour la plus élémentair E
T andis que chez Laurent… Le charme est nature L

 

 

VESNA

     
V erser sur des glaçons un grand flot de vodk A
E n lisant la "mouette" écrite par Tcheko V
S uffit…pour égayer une vie ordinair E
N oyer au fond d'un puits plus profond qu'un ave N
A mertume, rancœur ; tous les facteurs de stres S

 

 

Le regard de GERARD

     
G érard, joyeux luron, est un fieffé farceu R
E n quête de bons tours chaque jour il attrapp E
R iant lui-même un peu, toujours du prochain ga G
A mi, collègue, chef ; et surtout la… NAN A
R edoutez de subir le quolibet railleu R
D e cet être… moqueur, jusqu’au fond du regar D

 

 

ROSALIE est solaire

     
R osalie apprécie énormément les astre S
O ffrez  lui simplement un soupçon de port O
S ervi sur un balcon baigné d'un chaud solei L
A joutez l'agrément d'une bonne kémi A
L a voilà tout heureuse, elle vous traite en am I
I nvite les voisins afin de recrée  R
E n un tour de jupon son système solair E

 

 

TU RACONTAS…TARASCON !

     
T ARASCON, dans ses murs, a voulu préserve R
A u regard de l’histoire un habit de gal A
R oyal par son château ; fort du Rhône en son flan C
A ux fins de nous distraire il sait avec bri O
S aluer de DAUDET  l’illustre TARTARI N
C élébrer sainte MARTHE et puis subitemen T
O pposer la TARASQUE au frêle tibi A
N otre bon roi RENE l’honora de ses ver S
TARASQUE :monstre de légende repoussé par sainte Marthe

 

 

Un seul baiser de braise ?

     
B enoît, mon vieil ami, déclare avec aplom B
A voir aux jeux d’Eros conquis plus d’un laurie R
I l serait d’un harem le très heureux pach A
S éduisant conquérant, je te mets au déf I
E mbrasse qui tu veux.... mais peux-tu sur ses lèvre S
R animer dans l’ardeur un seul baiser de brais E

 

 

Malicieuse limace

     
M ais qui donc laisse sur le so L
A près sa course au ralent I
L e petit frère du gulf strea M ?
I l semblerait voir du mic A
C ouler à chaud au coeur d'un ro C...
E t pourtant il s'agit ... de bav  E !

 

 

ISABELLE et les abeilles

I ntrépide amazone ou splendide DIV A
S a qualité première est toujours son aplom B .
A ux yeux de tout le monde elle construit sa vi E ,
B annissant l'imprévu, s'interdisant l'oubl I ,
E exprimant sa colère ou son très bon mora L
L 'espace d'un instant, au moment idéa L.
L ibre au milieu de tous, travailleuse, sportiv E,
E lle vit, sans le voir, dans un essaim d'abeille S !

 

 

LE SEIN D'INES.

I NES a de tous bords de plantureux appa S
N oblement enrobés de soie et de dentell E .
E lle a de ses amants toujours chassé l'ennu I...
S implement d'un calin...les pressant sur son sei N !

 

 

TOULON ?

UN LOTO GAGNANT  !

T oi qui comme un Candide à l'espoir ingén  U
O se espérer jouïr du hasard d'un bon gai  N
U  se d'abord l'atout d'un lieu phénoména  L.
L e toulonnais avoue un super numér  O
O ù ce fier citadin est toujours bon gagnan  T
N anti par le soleil...C'est déjà le LOT  O !

 

 

 

 

        

                                                 ARSLANE

 

                     A RSLANE  rêve             d’un     sof  A

                     R embourré,  large,      où  s’allonge R

                     S i vient le temps des longues siesteS.

                     L ’autre intérêt de         ce  « royaum E » ?

                    A ugmenter   l’attrait              du  LIO N

                    N otamment    envers            la Fatm A

                    E n     déployant             un ARSENA L !

 

 

 

                                    

                                             BASMA

 

                    B ASMA, toujours,      tu nous souri S

                                              A vec   des     dents      de     ciném A

                                              S ans mâchonner de    chewing gu  M.

                   M ême   dansant     le   soir  au   clu B

                   A utour  de toi        c’est la … SAMBA !

 

 

                                        

                                        CHERINE

 

                  C HERINE   lit dans son  hama C.

                  H eureuse au cœur de la casba H

                  E lle  se   balance,     charmant E…

                  R avi,  surgit un  beau      garço N

                  I nconnu  mais      d’accent fleur I :

                                         « N e t’enfuis pas      tendre gazell E,

                                            E coute ces     vers de CHENIE R ».

 

 

                             

 

                                  MOURAD

               

                MOURAD   garçon     finau D’

                O euvre      sans    blablabl A

                U n      si    joli           préno M

                R essort        d’un     sirocc O !

                                          A ussi     fut-il             conç  U

                D’un grand désir  D’AMOUR !

 

 

 

 

                                                                        VERLAINE.

 

                               V ERLAINE, le poète,        en ces vers qu'il cré A

                                     E xprime la beauté,                fut-il fol, margina L,

                                     R êveur dans l'action,       le rythme, l'assonanc E,

                                     L e prince clair-obscur          ajoute un leitmoti V

                                     A l'oeuvre littéraire...        aux chants de l'infin I.

                                     I mmense est le talent            digne du Panthéo N !

                                     N ectar, apothéose            où naît le symbolism E

                                     E veil ! tel un poisson dans l'eau? L'ALEVINE R?

 

                                     A LEVINER? Ah Non !        Fort loin du leitmoti V

                                     L impide du poète                    élevé par le souffl E

                                     E squisse de ces mots                 de la rime à veni R

                                     V ivante sous l'eau vive      aux fleuves d'un envo L !

                                     I mmobile reflux                          de cette fièvre l A...

                                     N aguère appréciée,          aujourd'hui temps bén I.

                                     E tincelant classique !            Alexandrins d'anta N !

                                     R imbaud ! l'ami,la muse...inspira t'il VERLAIN E ?

                                             

                                                                        Marie-France MORIAUX.

 

   

 

                                                         GABIN

                                G ABIN, j'écris ton nom !    ce n'est pas une pu B;

                              "A rchimède et le clown"        t'auront sacré "Pach A"

                              "B rumeux"sont tous ces"quais" où je vais en zigzaG

                                I mprovisant pour toi                " la grande illusio N ".

                               N 'as-tu pas, " bête humaine " ,    ignoré le "Grisb I " !

 

                            "B aron " de ton " écluse "     et ce n'est pas un ga  G

                             A moureux de ses yeux              quand la fille pass  A

                            G ais,"les Bas Fonds"pour qui ne fut jamais un sno B !

                             N ul docker ne fut plus               admirable que To  I ;

                             I nné " Sicilien "            dont tu fus chef de " Cla  N" !

 

                         " G ueule d'Amour " tais- toi !       calme et fier tale B *

                            A rtiste apprécié                          par tout le ciném A

                            B el homme,un rien charmeur,le regard couleur TaG*

                            I mmobile à présent...           les cieux pour horizo N...

                           N e crains rien ,je ne suis...   que Claudine BAGNI !

                                                Claudine  DUBOIS-BAGNI

 

                               *taleb: savant arabe

.                             * Tag : bleu, en langue allemande

                                                                                                          

                                                            

                                          L'INVENTEUR.  
     
                      O n " TRICHE",    CASA, beau Casanov A,
                      N on pour imiter   le sombre Don Jua N,
                      T égaler Guitry,          le fameux Sach A,
                      R espectivement Blanche et Pierre Da C;
                       I l faut surpasser Mermoz, Guyneme R ,
                      C harmer à l'instar d'un vieux Cyran O,
                      H acher, dévorer,      dèvôt, du...Devo S,
                      E njôler bien mieux que Louis Jouve T,
                      C hanger MIRE en RIME, EMIR en REM I,
                      A lors honorés          comme fut Balza C,
                       S achez applaudir Maurice Alain FLOC H,
                      A imable inventeur de l'ANACROSTICH E.
   

 Yves PRIMAULT alias Paul Mirtyves .

 

Avec mes remerciements les plus chaleureux. M.A FLOCH

 

 

Pour l’harmonie j’ai utilisé la facture classique de l’alexandrin ou de l'octosyllabe (sans la rime, bien sûr : les vers sont blancs) mais la forme utilisée est libérée avant tout et le fin serait d’essayer d’avoir des vers de même longueur arithmétique pour aligner verticalement l'anagramme de fin de vers    !

 Cette possibilité est offerte pour les vers blancs en introduisant une césure dont on jouera sur la longueur du blanc entre les deux hémistiches.

Même la lecture s'en trouvera facilitée !

Enfin, sauf " ANNA ", "L'INVENTEUR" ,"GABIN" et " VERLAINE " je tiens à préciser que tous les poèmes sont du signataire. Je tiens aussi  à souligner que le créateur du dernier poème , mon ami poète Yves PRIMAULT, a écrit des Anacrostiches dans un nombre bien plus important que moi. Il y a introduit une modification à laquelle je souscrit de tout coeur : le fait de commencer ce poème-jeu dans sa conception horizontale par l'acrostiche et de le terminer par l'anagramme , ce qui donne un joli effet d'encadrement

 

MAURICE ALAIN