Jean-Louis ALLIER  Danielle DARMANTE  Jean-Jacques .BLOCH    
Hommage à Georges BRASSENS CROIX de LORRAINE  ANdré  CAMPELLONE    
 René GAILLARD Antoine ANTONUCCI    Renée BRIAND    
 Aurore DISPANS      Boza BALIAN   Jeanne-Marie PARRA    
         

                                                                                                     

 

Au poète Jean-Louis ALLIER.          

Ode royale.

Dans notre « Maison »le « Clin d’œil »

Tous les amis, à ton image,

De quelques tristes vers de deuil

Ont désiré te rendre hommage :

Tu resteras le fondateur,

Le président qui fait honneur ;

L’homme à l’allure magistrale,

Au timbre grave, au verbe fort,

Qui repoussait le mauvais sort

D’une tirade théâtrale.

 

Toulon sensible à ta ferveur

De l’art du beau reprend l’envie.

Ton mouvement fédérateur

A su doper la poésie.

Mais capitaine en la manœuvre

Rassures-toi, survit ton œuvre.

«Au fil du temps et des saisons »*

Qui fut ta muse généreuse ?

Yvette…épouse valeureuse

Merci bien pour mille raisons.

 

*Titre d’un des nombreux recueils de Jean-Louis ALLIER.

Maurice Alain  FLOCH.

 

 

                       

 

 

           A DANIELLE DARMANTE   

 

 

                      

 

                       

Toujours très souriante, aimable, dévouée

Tu nous avais conquis : avec ta bonne humeur,

Par cet espiègle rire un tantinet  charmeur

Et  l’immense talent d’une artiste douée.

 

Réceptrice, sensible à la valeur du Beau

La candeur de ton âme éclairait ta peinture.

Tes toiles reflétaient une tendre nature…

Quand tu peignis des vers, le crayon fut pinceau.

 

Alors nous apparut « une jeune cueilleuse »*

En quête de beauté, de parfums, de couleurs.

Les mots sur ta palette engendraient mille fleurs…

Que malgré tes soucis tu nous brossais, joyeuse.

 

Nous fixerons l’image à ce printemps dernier

Où le Poète / Muse* avait tout pour séduire.

Les anges vont t’apprendre à jouer de la lyre :

Après Vincent Van Gogh*, embrasse bien Chénier.

 

*La jeune cueilleuse: poème ayant paru dans le n° 31 du:« journal des poètes ».

*poète / Muse : Danielle s’était déguisée en muse pour le printemps des poètes.

*Van Gogh :Danielle a écrit « les tournesols » sur le thème d’une des

 toiles maîtresses du peintre.

 

                                                                 Maurice Alain FLOCH

 

                                                                  

                                         

                                           

 

 

 

                                           HOMMAGE A J.J.B

 

                         Il n’était certes pas cousin de Bécassine

Ni le monstre Nessie immergé dans son loch…

Pourtant ce rédacteur a conçu Mélusine * !

J.J.B pour les uns, pour tous Jean-Jacques BLOCH,

Fut du vers l’artisan qui taille puis usine ;

Sa forme « nombre d’or » se grave dans le roc

Et « l’orange au canard »* hante encor ma cuisine,

J’étais de ses amis, moi Maurice Alain FLOCH.

Mélusine : revue de poésie.

Le canard à l’orange : recette en vers de J.J.B

 

                              

 

 

      HOMMAGE à Georges BRASSENS

 

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       Louons le bûcheron à l’âme poétique

       Pour sa franche cognée aux sons mélodieux ;

      Son haleine berça l’enfance romantique

      D’un fol admirateur amoureux de ses cieux.

     

     

     

                        

            

                                                  C

                                                  R

                        O

      I

     X

                 COLOMBEY

                            D

                            E

                              LES DEUX EGLISES

    L

    O

    R

    R

    A

     I

    N

    E

     

    L

    E

     

                     GENERAL CHARLES DE GAULLE

                         

                                          

                        

            

                                                     

            

                      

     

     

     

    Au félibre toulonnais  André CAMPELLONE

     

     

    Si je savais pétrir habilement  l’argile

    Fidèle à ton image il naîtrait un santon

    Qui serait le « poète » adepte de Virgile

    Pour honorer le chantre amoureux de Toulon.

     

    Personne mieux que toi ne vantera la ville

    Pour son cours Lafayette ou son stade Mayol,

    De l’anse de Méjean au bronzé «Cuverville »

    Ta poésie atteint la ferveur de Pagnol.

     

    Lorsque je me promène, alors que le jour baisse,

    Sur le port qui s’endort souvent je pense à toi ;

    Au café de la rade…odeur de bouillabaisse ?

    Offrez lui du « Bandol » car CE  client est roi !

     

    Des cigales le chant a bercé ton enfance,

    Tu donnas ce bonheur comme tu l’as reçu.

    Nul doute qu’à présent dans le ciel de Provence

    Grand-mère accueillera…l’ange…petit bossu.

     

                       Août 20 14. M. A FLOCH

     

     

     

                                            

                       

                     

                                      

     

                                           

     

     

            MON  COEUR  S'EST  EMU

                                         Gardéenne

     

     

            

    Mon coeur s'est ému pour une Gardéenne,

    Une belle enfant méditerranéenne

    Fruit du vif désir d'un garçon débrouillard,

    Poète doué : Monsieur René GAILLARD ...

    (ce futur repos des gueux de la géhenne !) *

     

     

    Elle a pour parrain Antoine ANTONUCCI

    Le roi de la rime et du bon vers farci !

    Ce charmant cuistot emploie aussi sa flamme

    Deux fois par semaine à courtiser la Dame **.

    Ami de tous deux, je reconnais qu'ici

    Mon coeur s'est ému pour une Gardéenne.

     

                          * voir Bouillon d'onze heures de  René GAILLARD

     

    **   Antoine  fait partie du Damier Toulonnais

     

                                                Maurice Alain FLOCH

     

     

     

     

     

     

                                                             Pour Antoine ANTONUCCI

                                                                  Le roi des formes fixes.

     

     

                                  

                  

     

    ANTOINE, faites nous rêver !

     

     

     

    ANTOINE, faites nous rêver

    Avec des formes méconnues.

    Ouvrez de larges avenues

    Dans l’ancien à rénover.

     

    Comme un soleil dès son lever

    Eclaire le plus haut des nues,

    ANTOINE, faites nous rêver

    Avec des formes méconnues.

     

    Trouvez les rimes à graver

    Au fond des âmes ingénues

    Afin qu’elles soient retenues.

    Heureux de plaire et captiver ?

    ANTOINE, faites nous rêver !

     

                                M.A FLOCH

     

     

     

     

                                                                   Au poéte humoriste   Boza -Balian                                                                                        

                                        

     

                                            QUEL TALENT !

     

    Ils sont élus des Dieux ces enchanteurs-poètes

    Qui d'une rime habile ouvrent les champs d'amour.

    Parfois sans le vouloir un oubli de lunettes

    les sacre pour un jour, aussi, princes d'humour.

     

                  "Je veux...je vous...j'avoue"  ânnonait ce confrére

    S'entêtant à nous lire un texte; sans lorgnons !

    Comme le trait d'esprit conçu pour se distraire

    fortuit, ce jeu de mots plut à mes compagnons.

     

                   L'oeuvre ne "parlait" plus...mais le vers était drôle !

    Chacun guettait, narquois, le tout prochain écueil,

    "Je tiens...le sien...le mien": l'assistance fut folle !

    Peu souvent un auteur trouve un si bon accueil.

     

                    Ainsi le petit rien génère le fou rire...

    L'orateur le supporte à son corps défendant.

    L'amuseur de métier, qui dans ce but transpire;

    "Lui" donnerait bien cher, afin d'en faire autant !

     

     

     

                              Renée BRIAND & Maurice FLOCH

     

     

     

     

     

                                                                  

    ,

                                                                      

                                                                                         pour AURORE DISPANS

     

    Ce soir d’été sur l’ALMANARRE ,

    C’était MOI !

     

     

     

     

    De ce tendre récit que volontiers je narre

    Surgit le souvenir d’un très touchant émoi :

    Une reine d’un jour, plage de l’ALMANARRE ,

    En légère tenue apparut devant moi…

    Sans doute par bravade…ou d’une humeur taquine ?

    Quand elle s’aperçut que je foulais ses pas

    Elle s’enfuit d’un bond ….je suivis la coquine

    Car un pareil défi ne se refuse pas !

    Tous mes muscles tendus j’augmentai ma vitesse ;

    Elle tomba, criant, le minois ensablé…

    Galamment je lui dis avec délicatesse :

    « N’ayez pas peur du loup !  »…puis d’un air accablé :

    « Essuyez donc ses pleurs, vous êtes trop charmante

    Pour rougir vos beaux yeux en reniflant ainsi. »

    J’attrapai sa menotte et d’une voix calmante

    A s’asseoir la conviai…ce que je fis aussi !

    Tous deux face à la mer nous fixâmes la vague

    Qui mourait à nos pieds dans un dernier fracas*.

    L’AURORE se levant…proposai-je la bague ?…

    mon cadeau fut modeste : un air d’harmonica* !

    Maurice Alain FLOCH

     

    * mauvaise rime à mon corps défendant !

     

     

    Pour hommage et remerciement à Jeanne-Marie PARRA , poétesse.

     

     

     

     

                                                           MERE FRANCHISE.

    ( sonnet quadrille)

    Depuis trente ans je poétise

    Dans un milieu d’encenseurs.

    Certains voulaient des professeurs

    Pour s’assurer l’expertise.

    Dans un milieu d’encenseurs

    J’ai reconnu Mère Franchise 

    Qui pourchassait la bêtise

    A grands renforts d’avertisseurs !

    Certains voulaient des professeurs :

    Elle accepta sans vantardise

    De fustiger leurs censeurs.

    Pour s‘assurer l’expertise

    Il nous faut des âmes sœurs :

    Depuis trente ans je poétise !

    Maurice Alain FLOCH.