POEMES DIVERS

LA BIERE DU MATAF     LA GRANDE BATAILLE CHEZ LE MARCHAND DE BONBONS MES RENTREES SCOLAIRES U.S DREAM.

LA PERSONNE IMPORTANTE …

 LA VALLEE des  ANGOISSES.

   LES GARDIENS DE PHARE

                MORZINE-HAUTE SAVOIE

        Le voyage gourmand

BONJOUR MONSIEUR JEAN-LOUIS !

           JUAN DE NOVA

   L'ALOUETTE (sans tête) chez la Bouchère

                    BAPTISTE et SEBASTIEN

          La part des autres

le cac quarante va bien

MA PATRIE

  LA JALOUSE

        LA BAVARDE

          LEDIGAMBARA

A partir d'aujourd'hui...

BREST 92 ou le renouveau breton

LE  DICTATEUR

   L'IBIS  ROUGE

AU BANQUET DE POESIE

  The TALL SHIPS '  RACE 2007

   LA CHANCE SE MERITE

    plaidoyer d'un petit beur nantais

                      

 PLAIDOYER POUR UN MARIN

    

   5 secondes après ma mort

      LE HOCHET DE B.B

   l'école des mousses  

   les femmes de marins

  CONSTAT

 hommage à Joseph RAPHEL

      JARDINAGE.

  KARELLE   LA  TOURTERELLE

  PASTICHE de 

         «  MON BEAU SAPIN » 

        LA POELE A TROUS.

   LE MAITRE.

LA MUSE DU PRINTEMPS

     LE FUMIER DU DIABLE

     50 ANS mariage MURTINU

         MERE FRANCHISE

 A la petite JEANNE PARRA (née BATTESTI )

 

 

 

 

 

 

                                                                    il est des soifs où

                                                            L’on boirait toute la RADE .

                                                                                                                                                                                                                                                                                                               

 

         LA BIERE DU MATAF.

 

 

 

 

Hors du roulis, qui m’éclabousse ?

C’est les embruns de  la GLABOUSSE !

Comme un bienfait monsieur MARIN,

Faites couler avec entrain

Sous un torrent de blanche MOUSSE

La fraîche blonde pour le mousse.

Le mécano pète un boulon !

Double TARTINE DE HOUBLON !

Son jeune arpète en barboteuse

Sifflerait bien une ROTEUSE ;

A peine sevré ce jeunot

Tète déjà fort du goulot.

(  j’ai plus un rond, pour les TOTOCHES…)

Gare au patron ! ripons galoches !

 

                                 Maurice FLOCH.

 

 


 

            LA GRANDE BATAILLE.*

 

Déferlant par milliers sur le champ de bataille

Ils sont nus. Tous égaux? nul ruban ni médaille.

Décidés à survivre ils l’expriment par cris.

Tôt, la sélection, n’admettra pas de faille.

Privé de nourriture un tout premier défaille;

Un autre meurt de froid parmi les sans abris.

 

Les géants, les plus forts, ces nantis provisoires,

Sembleront mieux armés aux parcours probatoires

Qui les propulseront vers le tout premier rang.

Etourdis aux combats, dévoreurs de victoires,

Ils pourront se targuer de succès dérisoires

Jusqu’à ce que certains voient s’écouler leur sang.

 

Alors…chacun pour soi, Soldat ou capitaine,

Affronte l’ennemi dans cette immense plaine.

Il ne peut s’arrêter; périt le compagnon …

Puis surviendra la peur, l’oubli de toute haine,

La mortelle blessure ,épreuve souveraine;

                       L’accueil des chérubins… la céleste union!

*de la VIE!

                       M.A  FLOCH

 

 

                          Chez le marchand de bonbons

 

Monsieur, donnez-moi s’il vous plaît

Un chocolat fondant au lait,

Un long ruban noir de réglisse

Plus ce bonhomme pain d’épice…

 

Deux roudoudous pour un seul sou,

Cent grammes de caramel mou,

La grosse boîte de cachou ;

Des sottises,

Des bêtises ;

Bonbons pur miel

Tombés du ciel.

 

Vos succulentes sucettes,

De gigantesques giclettes ;

Un tas de gélifiants :

Crocos, nounours, éléphants.

 

Pour les filles

Des pastilles ;

Des Violettes de Toulouse

Qu’elles cacheront sous la blouse.

Pour les gars

Des nougats,

Des nougats de Montélimar

Plus une gomme Malabar

Et, pourquoi pas, un Carambar ?

 

Oui, c’est péché de gourmandise…

Et quand bien cela vous défrise

Comme gâteau vaut la cerise

Offrez-moi la belle surprise !

 

 


 

MES RENTREES SCOLAIRES.

 

J’étais le plus heureux de notre maternelle,

Ivre de liberté loin de mes vieux parents.

Chouchou de la maîtresse, à l’abri de son aile,

J’écoutais Chanteclerc, fier d’être chez les grands.

Je chantais le plus fort pour « au clair de la lune».

Sans jamais me piquer trouais le picotin;

Dans mes poches le soir un début de fortune:

Images et bons points profilaient mon destin.

 

J’étais le plus joyeux de l’école primaire

Lorsque sonnait enfin la reprise des cours.

Assis au premier rang, toujours plus volontaire,

J’effaçais le tableau d’une main de velours.

Devenu champion de l’encre violette,

Sans tâche ni pâté j’osais pleins et déliés.

L’instituteur ravi me citait en vedette

Qui serait un beau jour du rang des bacheliers!

 

J’étais le plus chanceux des enfants de collège

Car tous mes professeurs enseignaient sans punir.

Chacun prenait bien soin que mon fardeau s’allège

Et personnellement sondait mon avenir.

Toujours dans les premiers quelques soient les matières

Je consultais souvent notre aimé directeur

Qui pourra vous le dire, humblement, sans manières,

«Maurice est le meilleur comme fabulateur!»!

 

 

U.S DREAM.

SLAM

Paraît que c’est la crise, moi j’ai rien qui défrise en l’année deux mille neuf.

Pour la Chin’, c’est le bœuf; je m’en fiche dit ma meuf

Partons donc loin des keufs ensemble fair’ la teuf.

J’m’barre aux U.S.A

En haut l’escalier «A»

De l’immeuble Delta.

Je m’en vais au bas mot voir le pote OBAMA;

J’vais casser la Baraq’ direct aux U.S.A

Par la route 66 j’travers’ l’Oklahoma;

Sur moi flashent les filles :

:

Salut les Carolines, salut les Virginies ;

A voir mon look d’enfer toutes les Miss sourient !

Chaud, chaud, j’ai la peau rouge qui colore l’ado,

V’la l’indien de l’Utah , j’file au Colorado

Laiss’ les minets au tas lorsque je mont’ Anna

La vieill’ mule de Kent qui rue au Kentucky

Mais je vois que j’vous soul’, boudons là Géorgie.

D’autant plus que ma meuf

Se trémouss’, c’est pas neuf.

A vue d’œil qu’il grossit

Le fleuv’ Mi-ssissipi!

J’suis fidèle à Potter j’vol’ où Harry zona

D’une odeur de chaussett’ dans le Massachusetts.

Aider par Marie-Jeann’, je pouss’ la tyrolienne:

Hawaï (Honolulu)

Iowa, Idaho,

Oh-io!!!

Quelle soupe Julienne!

Sont pas la Francilienne:

Le Kansas, le Texas

Sont des bleds sensas;

Pas l’ombre d’hooligan

Sur le lac Michigan;

Je deviens apatride

Sur les plages de Floride

Rhode Island;Mary land?

Moi j’ai faim

Pour la fin

J’ai choisis Disney Land!!!

 

 

 

 

 

 

LA PERSONNE IMPORTANTE …

C’’EST VOUS !

 

 

Tout se perd, aujourd’hui, même le savoir vivre.

Vous croisez, tout surpris, sur le lieu de travail

Des nouveaux arrivants sans qu’aucun ne délivre

Par deux mots son bon droit de vaquer au « sérail ».

De même au clair logis…dirait « De La FONTAINE »…

Un parfait étranger vient quémander du sel :

« Je suis votre voisin depuis plus d’une semaine

Car « l’autre »fut l’objet d’un accident mortel* ».

Ainsi nous survivons sur une autre planète ,

Isolés, presque émus quand d’un heureux hasard

Un curieux vous met un temps sur la sellette :

« Que faites vous de beau ?parlez-moi de votre art ! ».

Car il veut vous juger, savoir dans la minute

Quel genre de service auquel il aura droit,

Si sous son feu nourri votre défense chute.

Vous devrez le servir, gratis, comme il se doit . 

Surtout n’appliquez pas ce jeu pour votre compte.

Vous auriez honte alors d’exercer un métier

Autre que « P.D.G », cadre, aristo…comte ?

Super technicien ou pourquoi pas banquier ?*

Excellent dans votre art vous trouveriez un maître.

Le roi des lauréats ! l’idole des concours !

Vous rougiriez bientôt et devriez reconnaître

Devant l’infatué votre besoin de cours.

Si « l’homme » vous présente un profil métèque

Par la profession…ou trop d’humilité,

Cherchez plutôt en lui la valeur intrinsèque

Qui sait élever l’âme et chérir la beauté.

Vous êtes important ! de par votre existence

Le respect vous est dû comme à votre prochain.

Soyez bien convaincu d’avoir une importance

Qui ne peut que grandir, ne vivez pas en vain !

 

 

*manque de savoir vivre évident…mais pas de sel !

*le baron De Rothschild a beaucoup de confrères !

 

 

 

           LA VALLEE DES ANGOISSES.

 

De lourds nuages noirs écrasent de leur ombre

De gigantesques rocs égratignant les cieux ;

Ils sortent des enfers où la nuit la plus sombre

Les a conçus cachée à l'écart de nos yeux.

 

Seul, le ruissellement d’une cascade blanche,

Transparente et glacée anime le décor ;

Pourtant les végétaux, jusqu’à la moindre branche

S’y dessèchent, tordus, poudrés de reflets d’or.

 

Comme l’aura d’un spectre,  une pâle lumière,

Dévoile sous les tons délavés des parois

L’accident du relief, le tranchant de la pierre,

L’insolence empruntée aux aciers durs et froids.

 

Infiniment petit, en survol, un rapace,

Surveille de très haut l’angoissant défilé

Pris par le moribond juste avant qu’il trépasse...

Ce couloir où la Mort fume son narguilé.

 

 

                                   

 

 

            LES GARDIENS DE PHARE

 

Aux portes des enfers la haute tour du phare

Implore sans succès la douceur d’un dieu « LARE ».

« Les hommes sont à bord ».Retournant vers les siens

La vedette repart…Seuls, restent deux gardiens .

Ils veilleront sans trêve au long de la semaine

A produire toujours ce maillon de la chaîne

Des feux qui chaque nuit préviennent les «  marsouins »

Des écueils de la côte et des hauts-fonds marins.

 

Dans le calme du soir la mer semble trop lisse.

L’un des hommes s’affaire . Anxieux l’autre pisse*

Et fixe l’horizon où le couchant de miel

Change en poissons d’argent des cargos face au ciel.

Soudain de cris aigus le survol de mouettes

Percent les tympans mieux  qu’un concert de trompettes :

« Un sacré coup d’ tabac va nous tomber dessus !

Ni nous, ni nos voisins…nous ne serons déçus ! »

 

Déjà la mer se creuse autour de l’édifice.

Nos deux hommes, rentrés, ferment chaque orifice.

La lame sur le mur frappe comme un butoir.

Un blanc rideau d’écume anticipe le soir.

Il est temps de monter allumer la lanterne

Qu’un Augustin FRESNEL a su rendre moderne.

Longue sera la nuit dans cet univers clos.

                    Ne pas penser aux siens…ou céder aux sanglots ?

 

Lare : nom des divinités tutélaires du foyer domestique chez les Romains.

* :les phares n’ont pas de W.C…

 

 

 

MORZINE-HAUTE SAVOIE

 

Nous avions découvert dans un beau magazine

Ce village fleuri, rural et montagnard.

Dans un chalet de rêve arrivant sans retard ;

Juste au flanc du Pleyney…Nous étions à Morzine !

 

Touristes, randonneurs, les nombreux vacanciers

Se croisaient sous un ciel peuplé de parapentes

Tandis que leurs enfants chevauchaient sur les pentes

Luges d’été, vélos, comme de fiers coursiers.

Pour le ventre affamé nul besoin de boussole :

Dès midi l’on sentait de Morzine à Biot,

La crêpe, la fondue ou la frite-diot ;

La tome d’Abondance et le beignet « rissole ».

J’aimais chez le boucher prendre un cœur de Li-on

Quand notre boulangère (adorable minette)

Pour le loger m’offrait sa tendre « Chablinette »…

Et l’Appremont coulait sur ce pêché mignon !

 

Parfois nous descendions sur les bords de la Dranse

Déguster une glace au parfum tropical.

                                        L’inconnu rencontré paraissait amical

Tant nous étions ravis de ce séjour… en France !

 

LE PLENEY : l’un des monts de MORZINE.

BIOT :ville voisine.

ABONDANCE :ville voisine réputée pour son fromage.

DIOT : saucisse montagnarde.

RISSOLE :sorte de beignet.

CŒUR DE LION :une boule de coppa.

CHABLINETTE :baguette de pain ( spécialité du Chablais).

APPREMONT :vin blanc de SAVOIE.

 


 

Ce texte peut faire l’objet d’un jeu.

A sa lecture, les participants découvrant un nom de gâteau doivent s’écrier : GATEAU !

Le plus rapide gagne un point .Celui totalisant le plus de points à la fin est déclaré vainqueur.

La liste des participants où seront totalisés les points peut-être tenue par le lecteur :

0 (prénom)

1

2

3

4

5

6

7

Le voyage gourmand

 

J’étais un chou, fondant au moindre prétexte, mais devint une crème brulée en un éclair.

Pourtant j’étais au paradis, dans un petit jardin, les quatre-quarts de l’année.

J’y étais bien dans mes chaussons, aux pommes,

Cueillant les fruits des framboisiers, des fraisiers ;

A l’abri du soleil sous les mille-feuilles de mes arbres

Je me faisais du « beurre » en vendant des kouign amann.

Malheureusement, quittant mon phare (far) breton,

J’avais suivi bêtement Charlotte

Pour boire eaux de vie puis kirsh au creux de la forêt noire,

Tout en sciant des bûches.

J’y mangeais d’ailleurs un kouglof avec Strogoff (pas Michel, l’autre ! * ).

Au retour, passant par Paris, après une soirée à l’opéra

Où elle se moqua (moka) de moi car j’avais gardé mes oreillettes de MP3,

Je louai une voiture pour faire Paris-Brest.

A Lamballe pour l’emballer je lui fais le coup de la panne

« c’est la pompe à l’huile », dis-je (je sais ; usé, le coup de la panne étonne) ( panettone)

Elle me donna une tarte, j’en tombais sur le flanc (flan), baba

Depuis je vais voir Mouna ou Madeleine, celle dont la sœur Marie, religieuse,

Fait de magnifiques pets-de nonne et dont le frère sacristain est un saint, honoré de tous.

Madeleine, donc, cette pécheresse,

A un mac à « ronds » (macaron) surnommé le » financier »,

Pas un mendiant, celui-là !

Avec lui JO la meringue », son porte flingue, un cake

Qui tire ; ami ; su (tiramisu) …tout ce qui bouge !

Il vise même les cornes de gazelles !

Allez, zou, à vous d’en déduire mes profit et rôle (profiterole) !

*Il n’y en pas d’après mes recherches sur le NET !

 

 

 

 

 

BONJOUR MONSIEUR JEAN-LOUIS !

 

 

Associer «Monsieur» au doux nom de baptême

Semble devenir «mode » à l’heure où je l’écris.

A ce nouveau concept volontiers je souscris

Et tant pis si faisant je chamboule un système.

 

Dans un lot journalier de comportements vils,

La politesse même apparaît utopique.

L’emploi du tutoiement, d’un abord sympathique,

Suivant l’âge des gens prend des tons peu civils.

 

Ce fougueux «manager» venu droit d’Amérique

Prône un diminutif sur le lieu de travail?!

La fausse intimité se voudrait un détail…

Pourtant elle asservit aussi bien que la trique !

 

Seul, le nom de famille a l’air déprécié.

Il peut suffire aux chiens…Pour nous il représente

Du groupe des parents l’énorme composante

Méritant le respect…L’Arbre serait scié !

 

Sans hésiter, je dis : employez la manière

Qui saura plaire à tous lors d’un prochain contact.

Les jeunes, les anciens, apprécieront ce tact:

Bonsoir Monsieur Jean-Louis, à bientôt Monsieur Pierre!

 

 


 

Du 11 août au 12 août 1972

 

JUAN DE NOVA

Dans le canal du Mozambique,

Auréolée de sa barrière de corail

L’île JUAN DE NOVA

Apparaît sous un chaud soleil tropical.

La passe franchie

Un rapide escorteur

Rentre au mouillage dans le lagon.

« Stoppez les machines, bas les feux les deux chaudières »

« Quartiers libres pour l’équipage ».

La chaloupe mise à l’eau

Mène des hommes au débarcadère.

Le maître des lieux a dit :

« Interdiction de cueillir des fleurs,

De couper des branchages,

De ramasser des coquillages.

Ne pas polluer les lieux. »

La pérennité de l’EDEN est à ce prix…

Pourtant déjà une odeur de poissons grillés flatte les narines.

Des plongeurs, des nageurs sondent l’eau cristalline.

Plus loin sur l’immense plage de sable blanc

Des explorateurs abordent de rouges épaves …

Témoignages insolites de la fureur des tempêtes passées.

Plus loin encore, une multitude d’oiseaux marins tournoient

En quête de nidification.

Mais, étrangement,

Dans cet univers pur

Il règne un calme reposant.

Alors que le soleil se noie dans l’horizon,

Que des hommes se pelotonnent dans des duvets

Pour dormir sur le sable face aux constellations…

Des crabes en colonnes quittent le sein des eaux ….

 

 

                            L’ALOUETTE ( sans tête)  chez la BOUCHERE

            Octosyllabes en vers blancs.

 

Le temps se prêtait aux grillades…

La poétesse fit un saut,

Sans élastique, au Pont-du-du-Las*

Chez sa bouchère, Eila  Flanchet.            24 FLANCHET

 

Se connaissant de longue date

Elles taillaient une bavette                       23  BAVETTE  (Flanchet)

Et plaisantaient durant la queue :            8 QUEUE

« Je vois en milieu de poitrine                 27  MILIEU DE POITRINE

Sous la tête de veau : collier. »               1  COLLIER

Sur des propos parfois mouvants           17  MOUVANT

Elles s’embarquaient loin des côtes        3 COTES

Du rhum steak pour les alcooliques ?      7 RUMSTECK

L’époux ressortait, pâle, rond,                  30 PALERON

En quête de jeunes tendrons.                 26 TENDRONS

Mais où va-t-il ?chez le Merlan                12  MERLAN

Avec l’araignée au plafond !                     14 ARAIGNEE

Et vos jumeaux ?comment vont-ils ?       32JUMEAU A BIFTECK

                   _Louis mort à steak, Jean pote au «feu »*. 33 JUMEAU POT-AU-FEU

 

Téléphone : NEW bavette ?                     22  BAVETTE D’ALOYAU

Allo YO ? YO !! NO mans land !

Suit le « clin d’œil » de connivence :

Drapeau breton fourni sans hampe !         21 HAMPE

Enfin servi, la Muse part

Pour regagner gîte à la noix                     13  GITE A LA NOIX

Laissant sur place son beau filet.              6  FILET

 

Un coup de fil de la bouchère

Au gîte de l’écervelée :                              18  GITE

« Allo ma creuse du cigare ?                     29 MACREUSE

Du fou rire dans l’entrecôte                       4   ENTRECOTE

Je me tape le plat de tranche !                  15  PLAT DE TRANCHE

Rougissez l’ongle et revenez                    20 ONGLET

Tendre de tranche à mon étal                   10 TENDRE TRANCHE

Rechercher vos papiers, CB.*

Serrez l’aiguillette, baronne*                     19 AIGUILLETTE BARONNE

Et ramenez nous votre poire !                   11 POIRE

 

Moralité : Suivre le bœuf…est parfois vache,

                    Je sais qu’encore elle…RUMINE !!

 

                                                                     Maurice Alain FLOCH

Pont-du-LAS : quartier de Toulon

Aiguillette : petit cordon servant à fermer un vêtement.

Feu : défunt.

CB : carte bancaire.

 

 

 

 

                                                                                

 

       LA PART DES AUTRES.

 

Qu’un mot de trop nous touche à cœur ?

Nous envoyons…cueillir les roses !

Ce combat n’a point de vainqueur,

Apprenons donc « la part des choses » !

 

Quand ma famille assise en rond

Fête les rois d’une galette,

Toujours « la part du vagabond »

Reste à l’abri sous la serviette.

 

Si l’armagnac vieilli longtemps

En fûts de chêne après vendanges

Le degré monte au fil des ans

Mais s’envole … « la part des anges ».

 

La dernière heure est un secret,

Pas un malin ne la devine.

Dans tous nos actes, sans regret,

Investissons «  la part divine » !

 

 

 

 

 

                                      BAPTISTE ET SEBASTIEN.

                                                    sonnetin

 

                                  Le cami-on fut-il Baptiste

                       Et la remorque Sébastien ?

                       Lequel des deux fit le li-en

                     Quand l’autre jouait au lampiste ?

 

                    Au numéro voyons l’artiste,

                    Le dilemme est cornéli-en…

                    Le cami-on fut-il Baptiste

                   Et la remorque Sébastien ?

 

                  Ils m’ont surpris à l’improviste…

                 Il me faudrait comme soutien

                 Le secours d’un histori-en.

 

               Sur mon site comme…touriste !

               Le cami-on fut-il Baptiste

              Et la remorque Sébastien ?

 

                     2007

 

                                                                        

                                                                  Le CAC quarante va très bien !

                                      ballade

 

 

 

Dans le grand marché mondial

                    La concurrence est percutante..

Partout règne le capital

Mu par une classe exploitante.

Malgré la demande abondante

Le chomâge au quotidien

Pourrait choquer…mais…dit ma tante :

Le CAC quarante va très bien !

 

Excusez-moi d’être brutal…

Cette nouvelle révoltante,

Constitue un fait social.

La misère déjà latente

Eclate au jour, très importante.

Elle réclame un soutien …

Indifférent à cette attente

Le CACquarante va très bien !

 

 

Une visite à l’hôpital

M’impose une idée obsédante

Que je perçois tel un signal :

La maladie est résistante

A la recherche méritante

De l’éminent praticien :

Comme une plaie omnipotente

Le CAC quarante va très bien.

 

ENVOI

 

Ô bourse ingrate et dégradante

Hors du profit, tu ne fais rien !

La France meurt …tu dis, contente :

Le CAC quarante va très bien …

 

LA JALOUSE.

 

Féroce au « faux » sourire, elle revêt un masque.

Le fiel de sa rancœur remplirait une vasque

Où la sérénité d’un superbe lotus

Cacherait le piquant acéré d’un cactus.

Sa vie est un enfer, un brasier d’injustices ;

Une lutte, un combat, pour des bonheurs factices.

L’excès de son orgueil veut supplanter l’ami

Car dans toute entreprise il devient l’ennemi.

Lorsque sa déraison s’attaque à la famille,

Sa colère détonne à la moindre broutille.

Le cadet ne doit plus honorer le parent !

Car un cœur possessif exclut tout concurrent.

Toujours insatisfaite, au seuil de la torture,

Son esprit soupçonneux rêve de dictature.

Eternelle incomprise au caprice enfantin,

Malheur à qui lui cède une once de terrain.

Envers la maladie acquise dès l’enfance,

Trancher court la racine évite la souffrance.

Employer sans fléchir le vaccin corporel :

La fessée énergique au baume universel !

 

 

 

 

 

 

LA CHANCE SE MERITE !

 

Ne soyez pas celui qui toujours se lamente

De ne pouvoir du jeu récolter un seul gain,

D'être l'infortuné se démenant en vain

Pour ne pas redescendre au coeur de la tourmente.

 

Arrêtez de gémir de façon déprimante

Sur cet amour déçu dans un passé lointain.

Cette femme à présent a suivi le copain ?

S'il est heureux époux, cette histoire est charmante !

 

L'existence offre à tous plusieurs gâteaux de rois.

Ceux qui trouvent la fève ont souvent bien des fois

Renouvelé l'espoir avant la récompense.

 

Ainsi la chance croît du nombre des assauts.

Croquez tout au passage, éclatez vous la panse,

Les gourmands, ici-bas, auront les bons morceaux !

 

 

 

LA BAVARDE.

 

Dès le petit matin le choc des casseroles

Déclenche par son rythme une usine à paroles.

Du fond de sa cuisine où le temps est perdu

L’incorrigible parle, aux murs bien entendu !

Bientôt chez les parents, perfide… Perséphone

Tel un cri des enfers, sonne le téléphone : 

« J’ai rêvé  »; «  j’ai pensé » (la nuit porte conseil)

Accable l’endormi tiré de son sommeil.

Au marché provençal les douces mirabelles

Entassent dans son sac de piquantes nouvelles.

Elle veut tout savoir sur les potins du jour

Car déjà l’interroge une imposante cour.

Curieuse, indiscrète, au seuil d’impolitesse,

Le malheureux quidam doit passer à confesse.

Toute sa vie intime amusera Toulon

« Té, vé, fan de chichourle, on se fout du colon ! ».

Souvent le discours fleuve en un trait se prononce.

La question révèle aussitôt la réponse !

Le courant de ses mots submerge l’auditeur

Sans redouter la loi d’aucun modérateur.

Prenez garde…motus ! N’exprimez auprès d’elle

Que le secret piteux du bon polichinelle.

Ainsi vous n’aurez pas à formuler plus tard

Cet aveu curatif : « Je fus bien trop bavard ! ».

 

                           LE DIGAMBARA :

                       L'homme vêtu de ciel

 

 

DELHI * l'avait nanti d'une image puissante,

Dans une caste aisée, adulé par les siens.

Pourtant, soudainement, laissant famille et biens,

Il n'eut que son salut comme affaire pressante.

 

Sur la route, insensible à la pierre blessante,

Maître de sa douleur, se nourrissant de riens,

Sa soif de pureté le défit des liens

Susceptibles de nuire à sa foi grandissante.

 

Du blanc désert de sable au coeur de la forêt,

Assis sous un dattier pour un frugal arrêt,

Il prie à chaque instant ; nu de façon extrême *.

 

BAHUBALI * le voit... Tous les jardins de miel,

D'éternité d'amour et de bonheur suprême,

Attendent d'accueillir "L'homme vêtu de ciel".

 

* DELHI : Ville de l'Inde

* de façon extrême : physiquement et moralement

* BAHUBALI : saint homme du Jaïnisme

 

 

                                    

BREST 92

OU

LE RENOUVEAU BRETON

 

 

De retour au pays je pense à toi TAD COZ...

La BRETAGNE revit ! sa côte s'illumine !

J'y vois claquer au vent des beaux soirs de FEST NOZ

Un bouquet de lys noirs sur une blanche hermine.

 

La langue refleurit car j'entends ton accent

Résonner dans les bourgs, repris par mille bardes.

Sur les marchés s'agite un monde effervescent

Qui s'étourdit d’ouïr binious et bombardes.

 

Chaque ville nous montre un passé fabuleux ;

Toute histoire révèle un riche patrimoine.

Nos clochers, ces témoins de faits miraculeux

Découvrent sous les chœurs, le saint martyr, "le" moine.

 

Tout au long des abers renaissent les rondeaux,

La gavotte reprend place sur les estrades.

Le retour des chansons à virer aux guindeaux

Enchante les marins à l'abri dans nos rades.

 

Comme un bouquet final à tous ces agréments

Je pourrais t'affirmer que "La mer se reboise" !

La preuve ? Une armada de tous les vieux "gréements"

Pour "BREST quatre vingt douze" envahira l'IROISE.

TAD COZ : grand père

FEST NOZ : fête de nuit

IROISE : la mer au large de BREST

 

 

 

 

AU BANQUET DE POESIE

              Dixain

 

 

Hé ! toi l'homme inconnu qui m'écoutes dans l'ombre,

Approche de la table où j'ai mis le couvert.

La nuit t'impose un masque au regard dur et sombre...

Viens jouir de la vie à bonheur découvert !

Le soleil puis l'eau pure effaceront l'offense

Qu'a déposé le temps sur l'enfant sans défense,

Ici sera servi le succulent repas

De ton premier amour, de ta plus grande ivresse ;

Tous les desserts exquis de ta tendre jeunesse...

Car grâce à mon menu l'être ne vieillit pas !

 

 

 

A PARTIR D’AUJOURD’HUI ….

JE DEVIENS EGOISTE !

Dizain zutiste.

 

A partir d’aujourd’hui , malgré mon embarras

Je ne pourrai t’offrir le secours de mon bras,

Ni te gratifier ,ô frimousse mignonne,

De ce joli sourire où l’Amour s’aiguillonne.

J’ai remis à l’écrin mon doux et tendre cœur

Car il a trop souvent céder à la douleur

Pour avoir près de toi fait don de tout mon être

Sans accorder aimer à l’auxiliaire…être.

Je ne te donnerai… plus un signe de vie !

Mais que se passe-t-il ? tu me sembles ravie !

 

Escale toulonnaise du 21 au 24 juillet 2007.

 

 

 

                THE TALL SHIPS’ RACES 2007.

 

 

                                        Arrivés tôt le soir, puis au soleil levant

De superbes voiliers d’allure magistrale

Envahissent les quais, de Toulon retrouvant,

Tout le faste passé le temps de cette escale.

Espagnols, italiens*, les ordres à la voix

Fusent de chaque bord jusque dans la mature.

Sur draille doucement glissent les grands pavois

Cependant qu’un orchestre accorde sa mesure.

L’air vient du GUAYAS, vaisseau de l’Equateur ;

Sa musique joyeuse animera la fête.

Déjà la foule dense exprime sa ferveur :

Ce soir il fera chaud, présage une minette !

Vive marée humaine, un flot de visiteurs

Va pendant quatre jours d’une folle allégresse

Déferler sur le port pour voir ces grands coureurs

Témoigner qu’autrefois la voile fut maîtresse.

Si la mer est souvent rude pour les marins

Elle forme entre tous un nœud indestructible.

Le soir la basse ville entendit leurs refrains

D’union fraternelle, unique, indéfectible.

Triste jour que celui des regrets de tous bords.

Le « MIR* » cet oiseau blanc, bondit hors de la rade,

Le « CREOULA *» le suit toutes voiles dehors.

A bientôt je l’espère…Au revoir, camarade…

Le « MIR » : voilier russe de 1987(108,8 m).

Le « CREOULA » : voilier portugais 1937 (69m)

* :italiens est ici en synérèse.

 

Plaidoyer pour un marin

A ma connaissance Toulon possède comme statues de personnes célèbres celles de trois poètes : Jean Aicard, François Fabié, Henrich Heine, du sculpteur Pierre Puget , de l’immense acteur Raimu, près de l’Opéra et non loin du port dans une représentation de la partie de carte de Pagnol.

Il y a aussi ce fameux génie inconnu de la navigation dont parle Léon Vérane dans son livre :

TOULON

Ce génie de la navigation que les marins appellent monsieur de Cuverville, il l’aurait bien vu remplacé par ce si glorieux marin que fut Jean-Paul de Saumeur, dit « le chevalier PAUL ».

Si à l’époque son idée put paraître séduisante aujourd’hui les fesses du génie ont gagnées leurs lettres de noblesse car faisant partie de l’histoire de notre ville.

Ceci n’enlève rien au fait que Le chevalier mériterait bien une statue le représentant en plus de la rue portant son nom. Il fut enterré au cimetière« St lazare » devenu le « champs de mars », nous dit encore Vérane.

Il semble que nous n’ayons conservé qu’une iconographie de lui, aussi, un simple buste tourné vers la mer, au Rond-point Bir Hakeim (appelé communément rond point du Champs de Mars) suffirait à lui rendre l’hommage qu’il mérite.

Un buste juché sur une colonne portant ses noms et qualité soit :

 

Jean-Paul de Saumeur dit « Le chevalier PAUL »

Lieutenant des armées Navales

Vice amiral du Levant

Suivis de ces quelques vers écrits par ses anciens matelots :

Passant qui vas si vilement,

Regarde cette sépulture,

Et considère une aventure

Digne de ton étonnement ;

Celui qui naquit pour combattre,

Fit qui vivoit dans le combat ;

Eau, feu, fer ne purent l’abattre

Une fièvre lente l’abat.

Des marins ont une statue dans leur ville, je nomme :

Surcouf à St Malo

Jean Bart à dunkerque

Duquesne à Dunkerque

Le chevalier PAUL : né sur la Méditerranée, aura-t-il sa statue dans le port qu’il a honoré et sur les lieux où il repose à jamais ?

Poète et ancien marin Maurice Alain FLOCH

 

 

Cela concerne :

La mairie, le conseil général, DCNS.

Cela concerne tous les marins, notamment ceux de l’Académie du Var et de la frégate chevalier Paul,

Les poètes friands de grandeur, d’aventure, de beauté notamment les « amis de Paul Vérane »

Tous les toulonnais et les provençaux

Les historiens et les français fiers de leur histoire.

 

 

 

                                           

 

 

               

 

 

 

 

 

 

 

                                             LE  HOCHET *  DE  B.B. *

 

 

 

Lorsque NAPOLEON devint Premier Consul

Après tant de combats au nom de la patrie

Il prit sur la victoire un moment de recul

Pour remettre de l'Ordre * en la Chevalerie.

 

 

Ainsi remplace-t-il les Ordres supprimés

Par un seul, bon pour tous : civils et militaires,

Où savants et grognards mêmement estimés

Auront pareillement les faveurs consulaires.

 

 

Cette distinction, la LEGION D'HONNEUR,

Trouvera son modèle en la troupe Romaine

Qui régna sans conteste avec force et grandeur

Puis s'inscrivit au fer dans notre histoire humaine.

 

 

Comme la nation offrait égale part

A l'éminent civil, au héros... même inculte,

La remise de croix, liée au "chant du départ"

Chaque fois dans la liesse eut la ferveur d'un culte.

 

 

Aujourd'hui son prestige est encore un haut lieu.

Celui qui la reçoit a prouvé son mérite.

Aussi, vous qui l'avez, écoutez DEPARDIEU !

Gardez bien le hochet, de B.B.... de BRIGITTE !

 

 

hochet :                   NAPOLEON qualifiait la LEGION D'HONNEUR de hochet

 

B.B. :                      BRIGITTE BARDOT, Chevalier de la LEGION D'HONNEUR en 1978

 

Ordre :                    à prendre dans les deux sens

 

DEPARDIEU :      GERARD DEPARDIEU (comédien) fait Chevalier de la LEGION D'HONNEUR a été menacé de retrait pour inconduite.

 

 

 

 

LA PERSONNE IMPORTANTE

C’’EST VOUS !

 

 

Tout se perd, aujourd’hui, même le savoir vivre.

Vous croisez, tout surpris, sur le lieu de travail

Des nouveaux arrivants sans qu’aucun ne délivre

Par deux mots son bon droit de vaquer au « sérail ».

De même au clair logis…dirait « De La FONTAINE »…

Un parfait étranger vient quémander du sel :

« Je suis votre voisin depuis plus d’une semaine

Car « l’autre »fut l’objet d’un accident mortel* ».

Ainsi nous survivons sur une autre planète,

Isolés, presque émus quand d’un heureux hasard

Un curieux vous met un temps sur la sellette :

« Que faites vous de beau ?parlez-moi de votre art ! ».

Car il veut vous juger, savoir dans la minute

Quel genre de service auquel il aura droit,

Si sous son feu nourri votre défense chute.

Vous devrez le servir, gratis, comme il se doit. 

Surtout n’appliquez pas ce jeu pour votre compte.

Vous auriez honte alors d’exercer un métier

Autre que « P.D.G », cadre, aristo…comte ?

Super technicien ou pourquoi pas banquier ?*

Excellent dans votre art vous trouveriez un maître.

Le roi des lauréats !l’idole des concours !

Vous rougiriez bientôt et devriez reconnaître

Devant l’infatué votre besoin de cours.

Si « l’homme » vous présente un profil métèque

Par la profession…ou trop d’humilité,

Cherchez plutôt en lui la valeur intrinsèque

Qui sait élever l’âme et chérir la beauté.

Vous êtes important !de par votre existence

Le respect vous est dû comme à votre prochain.

Soyez bien convaincu d’avoir une importance

Qui ne peut que grandir, ne vivez pas en vain !

 

 

*manque de savoir vivre évident…mais pas de sel !

*le baron De Rothschild a beaucoup de confrères !

 

 

 

LA JALOUSE.

 

Féroce au « faux » sourire, elle revêt un masque.

Le fiel de sa rancœur remplirait une vasque

Où la sérénité d’un superbe lotus

Cacherait le piquant acéré d’un cactus.

Sa vie est un enfer, un brasier d’injustices ;

Une lutte, un combat, pour des bonheurs factices.

L’excès de son orgueil veut supplanter l’ami

Car dans toute entreprise il devient l’ennemi.

Lorsque sa déraison s’attaque à la famille,

Sa colère détonne à la moindre broutille.

Le cadet ne doit plus honorer le parent !

Car un cœur possessif exclut tout concurrent.

Toujours insatisfaite, au seuil de la torture,

Son esprit soupçonneux rêve de dictature.

Eternelle incomprise au caprice enfantin,

Malheur à qui lui cède une once de terrain.

Envers la maladie acquise dès l’enfance,

Trancher court la racine évite la souffrance.

Employer sans fléchir le vaccin corporel :

La fessée énergique au baume universel !

 

 

 

 

LA CHANCE SE MERITE !

 

Ne soyez pas celui qui toujours se lamente

De ne pouvoir du jeu récolter un seul gain,

D'être l'infortuné se démenant en vain

Pour ne pas redescendre au coeur de la tourmente.

 

Arrêtez de gémir de façon déprimante

Sur cet amour déçu dans un passé lointain.

Cette femme à présent a suivi le copain ?

S'il est heureux époux, cette histoire est charmante !

 

L'existence offre à tous plusieurs gâteaux de rois.

Ceux qui trouvent la fève ont souvent bien des fois

Renouvelé l'espoir avant la récompense.

 

Ainsi la chance croît du nombre des assauts.

Croquez tout au passage, éclatez vous la panse,

Les gourmands, ici-bas, auront les bons morceaux !

 

 

 

LA BAVARDE.

 

Dès le petit matin le choc des casseroles

Déclenche par son rythme une usine à paroles.

Du fond de sa cuisine où le temps est perdu

L’incorrigible parle, aux murs bien entendu !

Bientôt chez les parents, perfide… Perséphone

Tel un cri des enfers, sonne le téléphone : 

« J’ai rêvé  »; «  j’ai pensé » (la nuit porte conseil)

Accable l’endormi tiré de son sommeil.

Au marché provençal les douces mirabelles

Entassent dans son sac de piquantes nouvelles.

Elle veut tout savoir sur les potins du jour

Car déjà l’interroge une imposante cour.

Curieuse, indiscrète, au seuil d’impolitesse,

Le malheureux quidam doit passer à confesse.

Toute sa vie intime amusera Toulon

« Té, vé, fan de chichourle, on se fout du colon ! ».

Souvent le discours fleuve en un trait se prononce.

La question révèle aussitôt la réponse !

Le courant de ses mots submerge l’auditeur

Sans redouter la loi d’aucun modérateur.

Prenez garde…motus ! N’exprimez auprès d’elle

Que le secret piteux du bon polichinelle.

Ainsi vous n’aurez pas à formuler plus tard

Cet aveu curatif : « Je fus bien trop bavard ! ».

 

 

LE DIGAMBARA :

L'homme vêtu de ciel

 

 

DELHI * l'avait nanti d'une image puissante,

Dans une caste aisée, adulé par les siens.

Pourtant, soudainement, laissant famille et biens,

Il n'eut que son salut comme affaire pressante.

 

Sur la route, insensible à la pierre blessante,

Maître de sa douleur, se nourrissant de riens,

Sa soif de pureté le défit des liens

Susceptibles de nuire à sa foi grandissante.

 

Du blanc désert de sable au coeur de la forêt,

Assis sous un dattier pour un frugal arrêt,

Il prie à chaque instant ; nu de façon extrême *.

 

BAHUBALI * le voit... Tous les jardins de miel,

D'éternité d'amour et de bonheur suprême,

Attendent d'accueillir "L'homme vêtu de ciel".

 

 

* DELHI : Ville de l'Inde

* de façon extrême : physiquement et moralement

* BAHUBALI : saint homme du Jaïnisme

 

 

         Chez le marchand de bonbons

 

Monsieur, donnez-moi s’il vous plaît

Un chocolat fondant au lait,

Un long ruban noir de réglisse

Plus ce bonhomme pain d’épice…

Deux roudoudous pour un seul sou,

Cent grammes de caramel mou,

La grosse boîte de cachou ;

Des sottises,

Des bêtises ;

Bonbons pur miel

Tombés du ciel.

Vos succulentes sucettes,

De gigantesques giclettes ;

Un tas de gélifiants :

Crocos, nounours, éléphants.

Pour les filles

Des pastilles ;

Des Violettes de Toulouse

Qu’elles cacheront sous la blouse.

Pour les gars

Des nougats,

Des nougats de Montélimar

Plus une gomme Malabar

Et, pourquoi pas, un Carambar ?

Oui, c’est péché de gourmandise…

Et quand bien cela vous défrise

Comme gâteau vaut la cerise

Offrez-moi la belle surprise !

,

 

 

 

 

BONJOUR MONSIEUR JEAN-LOUIS !

 

 

 

 

Associer « Monsieur » au doux nom de baptême

Semble devenir « mode » à l’heure où je l’écris.

A ce nouveau concept volontiers je souscris

Et tant pis si faisant je chamboule un système.

 

Dans un lot journalier de comportements vils,

La politesse même apparaît utopique.

L’emploi du tutoiement, d’un abord sympathique,

Suivant l’âge des gens prend des tons peu civils.

 

Ce fougueux « manager » venu droit d’Amérique

Prône un diminutif sur le lieu de travail ? !

La fausse intimité se voudrait un détail…

Pourtant elle asservit aussi bien que la trique !

 

Seul, le nom de famille a l’air déprécié.

Il peut suffire aux chiens…Pour nous il représente

Du groupe des parents l’énorme composante

Méritant le respect…L’Arbre serait scié !

 

Sans hésiter, je dis : employez la manière

Qui saura plaire à tous lors d’un prochain contact.

Les jeunes, les anciens, apprécieront ce tact :

Bonsoir Monsieur Jean-Louis, à bientôt Monsieur Pierre !

 

 

AU BANQUET DE POESIE

Dixain

 

 

Hé ! toi l'homme inconnu qui m'écoutes dans l'ombre,

Approche de la table où j'ai mis le couvert.

La nuit t'impose un masque au regard dur et sombre...

Viens jouir de la vie à bonheur découvert !

Le soleil puis l'eau pure effaceront l'offense

Qu'a déposé le temps sur l'enfant sans défense,

Ici sera servi le succulent repas

De ton premier amour, de ta plus grande ivresse ;

Tous les desserts exquis de ta tendre jeunesse...

Car grâce à mon menu l'être ne vieillit pas !

 

 

                                                                  

 

                                       Escale toulonnaise du 21 au 24 juillet 2007    

  THE TALL SHIPS’ RACES 2007.

 

                                 Arrivés tôt le soir, puis au soleil levant

De superbes voiliers d’allure magistrale

Envahissent les quais, de Toulon retrouvant,

Tout le faste passé le temps de cette escale.

 

Espagnols, italiens*, les ordres à la voix

Fusent de chaque bord jusque dans la mature.

Sur draille doucement glissent les grands pavois

Cependant qu’un orchestre accorde sa mesure.

 

L’air vient du GUAYAS, vaisseau de l’Equateur ;

Sa musique joyeuse animera la fête.

Déjà la foule dense exprime sa ferveur :

Ce soir il fera chaud, présage une minette !

 

Vive marée humaine, un flot de visiteurs

Va pendant quatre jours d’une folle allégresse

Déferler sur le port pour voir ces grands coureurs

Témoigner qu’autrefois la voile fut maîtresse.

 

Si la mer est souvent rude pour les marins

Elle forme entre tous un nœud indestructible.

Le soir la basse ville entendit leurs refrains

D’union fraternelle, unique, indéfectible.

 

Triste jour que celui des regrets de tous bords.

Le « MIR* » cet oiseau blanc, bondit hors de la rade,

Le « CREOULA *» le suit toutes voiles dehors.

A bientôt je l’espère…Au revoir, camarade…

 

Le « MIR » : voilier russe de 1987(108,8 m).

Le « CREOULA » : voilier portugais 1937 (69m)

* :italiens est ici en synérèse.

 

 

 

 

         

 

 

            

 

 

 

 

 

 

                     

CONSTAT*

 

« Excusez-moi si je m’excuse ! »

Put autrefois prêter à rire.

Le souci de la forme, amuse…

Civilités !je connais pire !

Le fait d’agir dans le respect

Du minimum de savoir vivre

Rend le quidam sitôt suspect

Pour le propos qui va s’en suivre : 

Coureur de dot ou joli cœur ?

S’interroge la bonne hôtesse

Qui reçoit sur un ton moqueur

Un simple assaut de politesse.

Evitons donc d’être courtois

Car « trop galant » mérite un blâme.

Hurlons, crions comme un putois

Pour exprimer le vague à l’âme !

L’époque gère le mépris,

Le racisme, le vandalisme.

La probité nous dit…son prix !

Sous les impôts gît le civisme.

Tous les matins dans nos journaux

Le monde étale sa souffrance ;

Devant des crimes infernaux

Nous déjeunons :L’in-diffé-rence !

Amis !vous n’avez pas flanchés ?!

J’entends vos révoltes muettes*…

Dedans nos carrés retranchés

Levons nos armes de poètes !

*ou REVOLTES !

*nous écoutons bien le silence !

 

 

 

                                         ECOLE DES MOUSSES

                                                          -ballade-

Deux cents mousse le cœur content

Débutaient leur apprentissage

De fier marin, de combattant.

Ils rêvaient tous d’un grand voyage…. 

                             « Valeur, Honneur, Force et Courage »

Leur avaient dit les frégatons.

Le jour tragique où l’on s’engage,

Je ne comptais que des moutons.

 

En défilant tambour battant

A nos couleurs rendions hommage.

Le garde à vous, c’est important,

Fallait donner la bonne image.

« Les ramollis du décrassage

Gagnent gratis : deux pelotons ! »

Chacun reçu bien le message,

Je ne comptais que des moutons !

 

Le foyer si réconfortant

Nous vit subir le bizutage ;

Un geste atroce, révoltant.

Les anciens respectaient l’usage…

Mon bonnet perdit pucelage

Par un gaillard plein de boutons.

Au moment de venger l’outrage,

Je ne comptais que des moutons.

 

ENVOI

 

Bleu! le temps soude un arrimage

De gars du Nord, Corse, Bretons.

J’étais comme eux…dans cette cage

Je ne comptais que des moutons.

 

 

 

                  LES FEMMES DE MARINS

  • rondel-

  • Leurs coeurs cheminent sur les flots

    D’un océan de solitude

                                                            Contre les vents de lassitude ?

                                                            Seuls leurs enfants sont des îlots…

     

    Le soir venu, les volets clos,

    Dans le lit de l’inquiétude

    Leurs cœurs cheminent sur les flots

    D’un océan de solitude.

     

    Ne pensez pas voir des sanglots

    Bouleverser fière attitude.

    Chacun a pris cette habitude :

    Pour retrouver les matelots

    Leurs cœurs cheminent sur les flots.

     

     

     

     

     

     

  •                                        Toulon le 17 décembre 1999

    Hommage à Joseph RAPHEL.

     

    Je n'ai pas le talent du peintre Raphaël

    Pour brosser le portrait de la "Sainte Famille",

    Mais je peux de mes vers rendre hommage à RAPHEL

    Joseph !l'heureux papa d'une grande famille.

    J'ai connu feu son père; il ressemblait au mien…

    Un être sympathique aimé du voisinage.*

    En bon fils très souvent il vient par son soutien

    Chez sa mère adoucir les tourments dus à l'âge.

    Content de son travail, fait scrupuleusement,

    Il a depuis toujours su conquérir l'estime

    Des collégues , des "chefs", de tout l'équipement

    Comme à la gestion du D.P.Maritime.

    Diplomate avant tout il agit par contact.

    Chaque jour sur la plage où gêne une paillote

    Mu par ce feu sacré que l'on nomme le tact

    Il fait régner le droit…d'une secrète botte!

    Que dire encor' de JO, qui ne soit…délicat?

    Pour nous tous c'est certain il fut bon camarade,

    Dévoué, serviable, ouvrant son syndicat

    A tout le personnel qui galérait en rade.

    Honneur à toi l'AMI !le moment est venu

    De prendre soin de toi dans la douce retraite.

    Deux mille fois MERCI !* Le travail continu…

    Mais pour toi si tu veux chaque jour…sera fête !

     

    *Je suis le voisin d'entrée de sa maman au "Plaisance"

    *AN 2000 oblige !

                 

     

     

                                        

     

                                           JARDINAGE.

     

    Un jour que j’avais la pèche, j’avais pris ma charrette pour aller à

    La Garenne-Colombes. M’arrêtant à Paris je fis la connaissance d’une « aubergine », une de ces contractuelles appelées aujourd’hui « pervenche ».

    Elle épinglait un papillon sur ma « caisse »…Pour l’en dissuader Je lui proposai d’être son bourdon dans une ruche d’Amour.

    Sans plus de chichi elle m’embarqua dans son panier à salade et nous rejoignîmes mon jardinet. En fait, si j’étais un cœur d’artichaut,

    elle était une courge avec un pois chiche en guise de cerveau. Elle m’avait paru chou, mais c’était une vraie casse-noisettes, toujours prête à la castagne pour distribuer des châtaignes !

     Lorsqu’un peu plus tard je ramenai ma fraise et voulus lui rouler une pelle, je me pris un super râteau : « aboule l’oseille, je ne travaille pas pour des prunes ! » s’écria –t-elle.

    Pire qu’après un coup de bambou, j’en failli tomber dans les pommes « Clémentine ?!! m’enverrais-tu sur les roses ? »…

    Moi qui croyais pouvoir encore tirer les marrons du feu j’étais sur des chardons ardents ! aïe, ail !

    Mais elle m’avait bien pris pour une poire et voulait tout simplement me presser comme un citron dans un coing pour avoir des radis.

    Alors que j’étais rouge tomate et que je rasais les pâquerettes, elle s’en alla et me traitant de cornichon, me laissa dans ma déconfiture…

    Mes chers potirons, si vous voulez vous farcir dignement l’aubergine, inutile d’user de piments ou d’avoine de curé. Pour binette prenez un joli thym, ayez le rot-marin,

    puis coiffez la couronne de lauriers… mais surtout …amassez beaucoup de blé, et vous verrez que tout glissera naturellement du broc-o-li !

     

     

                                 KARELLE LA TOURTERELLE

    Honneur à toi la tourterelle,

    Sublime Turque au collier noir.

    J’ai mis du grain dans la coupelle

    Viens festoyer chez moi ce soir !

    "koo-KOOH-ku"la toute belle

    Me dit merci dans…   l’au revoir  !

                               

     

     

     

     

     

                                 PASTICHE de «  MON BEAU SAPIN » .

     

    Pauvre sapin, loin des forêts

    Tu gis dans les ordures.

    Passé Noël plus d’intérêts,

    Tu n’offres plus le moindre attrait

    Pauvre sapin, loin des forêts

    Voici ta sépulture.

    Tous les humains, sont un peu fous,

    Sur notre belle terre.

    Ils déboisent un peu partout

    Mais ne replantent pas beaucoup ;

    Tous les humains sont un peu fous,

    Hélas, je suis sincère.

    Pauvre sapin, mis aux déchets,

    Ta mort est un outrage :

    A la nature, à ses bienfaits

    Que l’Eternel voulu parfaits.

    Pauvre sapin, mis aux déchets

    Aujourd’hui…seul ? j’enrage !

    ( à chanter sur l’air de mon beau sapin)

     

                                                                

     

     

     

     

     

       

      LA POELE A TROUS.

              rondel

       

      Bons gros marrons vous allez cuire

      Dans ma poêle pleine de trous.

      Le feu commencera tout doux

      Pour que chacun de vous transpire.

      Tout d’abord je veux vous séduire…

      Comme Jeunettes en froufrous

      Bons gros marrons vous allez cuire

      Dans ma poêle pleine de trous.

      Le poète pinçant sa lyre

      Désire voir vos blancs dessous.

      Vos gaines sont des garde-fous

      Mais elles grillent ! Voici le pire :

      Bons gros marrons vous allez cuire !

       

                          LE MAITRE.

                              sonnet

       

       

      Conscients de l’ampleur de leur grande inculture

      Les émules, sans bruit, regagnent l’atelier.

      Le maître les reçoit d’un geste familier

      Qui témoigne à chacun de sa bonne nature.

       

      Puis commence le cours. Sous sa belle écriture

      Toute rime s’accouple en rythme régulier.

      Chaque adulte présent redevient l’écolier

      Désireux d’acquérir la même signature.

       

      Insouciant du risque encouru par devoir

      Il transmet avec soin ce fabuleux savoir

      Dont la beauté de l’art le désigne émissaire.

       

      Pourtant bientôt d’entre eux surgira le « nouveau »,

      Cet illustre inconnu : le prochain adversaire

      Apte à le surpasser…tout juste d’un niveau !

     

     

     

     

                                                      

    Hommage à ANGELINE LANDI

    LA MUSE DU PRINTEMPS.

     

    L’avez-vous reconnue ? Elle est notre Angeline,

    La Muse sous ses traits louera vos amours.

    Le poète a cueilli sur sa voix cristalline

    Les accords les plus doux pour enchanter le cours.*

    Déjà l’oiseau siffleur vibre comme une lyre,

    La fleur fraîche à l’étal exhale son parfum,

    Le chaland a pour vous l’hommage d’un sourire

    Car du ciel vous croisez le meilleur séraphin.

    Vous souriez aussi ?! Dans cette joie intense

    Vos yeux ont pris l’éclat des plus purs diamants.

    Buvez tout ce bonheur en corne d’abondance !

    Unis vous deviendrez de merveilleux amants.

    Toulon, votre témoin, vêt son habit de fête,

    Offrez-lui grand plaisir, enlacez-vous les mains

    Puis parcourez joyeux le grand cours Lafayette !

    Cet heureux jour aura mille et cent lendemains !

             Pour les amoureux rencontrés ce jour(date) : 

                      Sur le cours Lafayette *

                    Avec la muse : Angeline.                

    Les amoureux :

    Le poète : Maurice Alain.

     

     

     

        

                                     

                                 De mère TERESA:" l'argent est le fumier du diable!"                                        
                                                                                                                                                                                   
    
    Dans les fables de «LA FONTAINE »
    Dont chaque humain est l’héritier
    Un trésor cause de la peine
    Au, pourtant pauvre, savetier.
    Il le redonne au financier !
    Cela peut sembler incroyable
    Si l’on sait qu’au pénitencier
    L’argent est le fumier du diable.
    Notre morale puritaine
    Apparentée au dur mortier
    Laisse d’une faille soudaine
    Changer les us du monde entier.
    L’intérêt guide le rentier,
    Le moindre effort se dit payable,
    Le « blé* »blanchit chez le boursier :
    L’argent est le fumier du diable…
    Désir constant où l’on s’enchaîne
    Il prostitue un bachelier.
    Dans l’escalade il nous entraîne
    Drogue, «dealer »…sus au banquier !
    Ne tombait pas dans ce guêpier ;
    Le mal est irrémédiable
    Et je veux bien le parier,
    L’argent est le fumier du diable.
                     ENVOI
    « TERESA  » ! devant mendier
    Pour un secours appréciable
    Vous avez dit, fort, sans crier :
    «L’argent est le fumier du diable ! » 
    
    « blé *» : en argot synonyme d’argent.
    dealer : mot anglais désignant le  revendeur de drogue.

     

     

                                                                                                                                                             

                                     Pour hommage et remerciement à Jeanne-Marie PARRA , poétesse

                                                                 MERE FRANCHISE.

    ( sonnet quadrille)

    Depuis trente ans je poétise

    Dans un milieu d’encenseurs.

    Certains voulaient des professeurs

    Pour s’assurer l’expertise.

    Dans un milieu d’encenseurs

    J’ai reconnu Mère Franchise 

    Qui pourchassait la bêtise

    A grands renforts d’avertisseurs !

    Certains voulaient des professeurs :

    Elle accepta sans vantardise

    De fustiger leurs censeurs.

    Pour s‘assurer l’expertise

    Il nous faut des âmes sœurs :

    Depuis trente ans je poétise !

    Maurice Alain FLOCH.

     

     

                                                                                                 A la petite Jeanne BATTESTI *

    LA PELOTE ET L’AIGUILLE.

     

    JEANNE observait MAMAN la fée aux doigts agiles

    Qui tricotait la laine assise au coin du feu.

    Elle avait ces quatre ans où les enfants dociles

    S’imprègnent du savoir d’un parent demi-Dieu.

    Les yeux écarquillés elle suivait l’aiguille,

    Enregistrait sa course, entortillait le fil…

    L’image dans sa tête usait d’un corps d’anguille

    Que le fer enchevêtre au gré d’un art subtil.

    Du mime intérieur naquit l’envie intime

    D’exercer à son tour le magique labeur.

    Mais MAMAN refusa, d’une peur légitime :

    « c’est bien trop dangereux »dit-elle avec froideur.

    JEANNE, mortifiée... et fillette frondeuse !

    Décida d'exploiter le départ parental

    Pour aller dans la grange, en cachette …honteuse ?

    Chercher sur l’établi deux gros clous de métal…

    Elle était si jolie assise dans la paille…

    Quand MAMAN l’aperçut juste après son retour

    Un tricot de ficelle avait plus d’une maille !

    La pelote et l ‘aiguille eurent beaucoup d’amour !

     

    NDL : Est-il besoin de le préciser ?A partir de ce jour le foyer compta

    une tricoteuse homologuée de plus !

    * La poétesse Jeanne-Marie PARRA

    Maurice Alain FLOCH

     

     

     

     

     

     

     

    Antoine et Weimar MURTINU