POEMES DIVERS
LA BIERE DU MATAF | LA GRANDE BATAILLE | CHEZ LE MARCHAND DE BONBONS | MES RENTREES SCOLAIRES | U.S DREAM. |
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il est des soifs où
L’on boirait toute la RADE .
Hors du roulis, qui m’éclabousse ?
C’est les embruns de la GLABOUSSE !
Comme un bienfait monsieur MARIN,
Faites couler avec entrain
Sous un torrent de blanche MOUSSE
La fraîche blonde pour le mousse.
Le mécano pète un boulon !
Double TARTINE DE HOUBLON !
Son jeune arpète en barboteuse
Sifflerait bien une ROTEUSE ;
A peine sevré ce jeunot
Tète déjà fort du goulot.
( j’ai plus un rond, pour les TOTOCHES…)
Gare au patron ! ripons galoches !
Maurice FLOCH.
Déferlant par milliers sur le champ de bataille
Ils sont nus. Tous égaux? nul ruban ni médaille.
Décidés à survivre ils l’expriment par cris.
Tôt, la sélection, n’admettra pas de faille.
Privé de nourriture un tout premier défaille;
Un autre meurt de froid parmi les sans abris.
Les géants, les plus forts, ces nantis provisoires,
Sembleront mieux armés aux parcours probatoires
Qui les propulseront vers le tout premier rang.
Etourdis aux combats, dévoreurs de victoires,
Ils pourront se targuer de succès dérisoires
Jusqu’à ce que certains voient s’écouler leur sang.
Alors…chacun pour soi, Soldat ou capitaine,
Affronte l’ennemi dans cette immense plaine.
Il ne peut s’arrêter; périt le compagnon …
Puis surviendra la peur, l’oubli de toute haine,
La mortelle blessure ,épreuve souveraine;
L’accueil des chérubins… la céleste union!
*de la VIE!
M.A FLOCH
Monsieur, donnez-moi s’il vous plaît
Un chocolat fondant au lait,
Un long ruban noir de réglisse
Plus ce bonhomme pain d’épice…
Deux roudoudous pour un seul sou,
Cent grammes de caramel mou,
La grosse boîte de cachou ;
Des sottises,
Des bêtises ;
Bonbons pur miel
Tombés du ciel.
Vos succulentes sucettes,
De gigantesques giclettes ;
Un tas de gélifiants :
Crocos, nounours, éléphants.
Pour les filles
Des pastilles ;
Des Violettes de Toulouse
Qu’elles cacheront sous la blouse.
Pour les gars
Des nougats,
Des nougats de Montélimar
Plus une gomme Malabar
Et, pourquoi pas, un Carambar ?
Oui, c’est péché de gourmandise…
Et quand bien cela vous défrise
Comme gâteau vaut la cerise
Offrez-moi la belle surprise !
J’étais le plus heureux de notre maternelle,
Ivre de liberté loin de mes vieux parents.
Chouchou de la maîtresse, à l’abri de son aile,
J’écoutais Chanteclerc, fier d’être chez les grands.
Je chantais le plus fort pour « au clair de la lune».
Sans jamais me piquer trouais le picotin;
Dans mes poches le soir un début de fortune:
Images et bons points profilaient mon destin.
J’étais le plus joyeux de l’école primaire
Lorsque sonnait enfin la reprise des cours.
Assis au premier rang, toujours plus volontaire,
J’effaçais le tableau d’une main de velours.
Devenu champion de l’encre violette,
Sans tâche ni pâté j’osais pleins et déliés.
L’instituteur ravi me citait en vedette
Qui serait un beau jour du rang des bacheliers!
J’étais le plus chanceux des enfants de collège
Car tous mes professeurs enseignaient sans punir.
Chacun prenait bien soin que mon fardeau s’allège
Et personnellement sondait mon avenir.
Toujours dans les premiers quelques soient les matières
Je consultais souvent notre aimé directeur
Qui pourra vous le dire, humblement, sans manières,
«Maurice est le meilleur comme fabulateur!»!
Paraît que c’est la crise, moi j’ai rien qui défrise en l’année deux mille neuf.
Pour la Chin’, c’est le bœuf; je m’en fiche dit ma meuf
Partons donc loin des keufs ensemble fair’ la teuf.
J’m’barre aux U.S.A
En haut l’escalier «A»
De l’immeuble Delta.
Je m’en vais au bas mot voir le pote OBAMA;
J’vais casser la Baraq’ direct aux U.S.A
Par la route 66 j’travers’ l’Oklahoma;
Sur moi flashent les filles :
:
Salut les Carolines, salut les Virginies ;
A voir mon look d’enfer toutes les Miss sourient !
Chaud, chaud, j’ai la peau rouge qui colore l’ado,
V’la l’indien de l’Utah , j’file au Colorado
Laiss’ les minets au tas lorsque je mont’ Anna
La vieill’ mule de Kent qui rue au Kentucky…
Mais je vois que j’vous soul’, boudons là Géorgie.
D’autant plus que ma meuf
Se trémouss’, c’est pas neuf.
A vue d’œil qu’il grossit
Le fleuv’ Mi-ssissipi!
J’suis fidèle à Potter j’vol’ où Harry zona
D’une odeur de chaussett’ dans le Massachusetts.
Aider par Marie-Jeann’, je pouss’ la tyrolienne:
Hawaï (Honolulu)
Iowa, Idaho,
Oh-io!!!
Quelle soupe Julienne!
Sont pas la Francilienne:
Le Kansas, le Texas
Sont des bleds sensas;
Pas l’ombre d’hooligan
Sur le lac Michigan;
Je deviens apatride
Sur les plages de Floride…
Rhode Island;Mary land?
Moi j’ai faim
Pour la fin
J’ai choisis Disney Land!!!
C’’EST VOUS !
Tout se perd, aujourd’hui, même le savoir vivre.
Vous croisez, tout surpris, sur le lieu de travail
Des nouveaux arrivants sans qu’aucun ne délivre
Par deux mots son bon droit de vaquer au « sérail ».
De même au clair logis…dirait « De La FONTAINE »…
Un parfait étranger vient quémander du sel :
« Je suis votre voisin depuis plus d’une semaine
Car « l’autre »fut l’objet d’un accident mortel* ».
Ainsi nous survivons sur une autre planète ,
Isolés, presque émus quand d’un heureux hasard
Un curieux vous met un temps sur la sellette :
« Que faites vous de beau ?parlez-moi de votre art ! ».
Car il veut vous juger, savoir dans la minute
Quel genre de service auquel il aura droit,
Si sous son feu nourri votre défense chute.
Vous devrez le servir, gratis, comme il se doit .
Surtout n’appliquez pas ce jeu pour votre compte.
Vous auriez honte alors d’exercer un métier
Autre que « P.D.G », cadre, aristo…comte ?
Super technicien ou pourquoi pas banquier ?*
Excellent dans votre art vous trouveriez un maître.
Le roi des lauréats ! l’idole des concours !
Vous rougiriez bientôt et devriez reconnaître
Devant l’infatué votre besoin de cours.
Si « l’homme » vous présente un profil métèque
Par la profession…ou trop d’humilité,
Cherchez plutôt en lui la valeur intrinsèque
Qui sait élever l’âme et chérir la beauté.
Vous êtes important ! de par votre existence
Le respect vous est dû comme à votre prochain.
Soyez bien convaincu d’avoir une importance
Qui ne peut que grandir, ne vivez pas en vain !
*manque de savoir vivre évident…mais pas de sel !
*le baron De Rothschild a beaucoup de confrères !
De lourds nuages noirs écrasent de leur ombre
De gigantesques rocs égratignant les cieux ;
Ils sortent des enfers où la nuit la plus sombre
Les a conçus cachée à l'écart de nos yeux.
Seul, le ruissellement d’une cascade blanche,
Transparente et glacée anime le décor ;
Pourtant les végétaux, jusqu’à la moindre branche
S’y dessèchent, tordus, poudrés de reflets d’or.
Comme l’aura d’un spectre, une pâle lumière,
Dévoile sous les tons délavés des parois
L’accident du relief, le tranchant de la pierre,
L’insolence empruntée aux aciers durs et froids.
Infiniment petit, en survol, un rapace,
Surveille de très haut l’angoissant défilé
Pris par le moribond juste avant qu’il trépasse...
Ce couloir où la Mort fume son narguilé.
Aux portes des enfers la haute tour du phare
Implore sans succès la douceur d’un dieu « LARE ».
« Les hommes sont à bord ».Retournant vers les siens
La vedette repart…Seuls, restent deux gardiens .
Ils veilleront sans trêve au long de la semaine
A produire toujours ce maillon de la chaîne
Des feux qui chaque nuit préviennent les « marsouins »
Des écueils de la côte et des hauts-fonds marins.
Dans le calme du soir la mer semble trop lisse.
L’un des hommes s’affaire . Anxieux l’autre pisse*
Et fixe l’horizon où le couchant de miel
Change en poissons d’argent des cargos face au ciel.
Soudain de cris aigus le survol de mouettes
Percent les tympans mieux qu’un concert de trompettes :
« Un sacré coup d’ tabac va nous tomber dessus !
Ni nous, ni nos voisins…nous ne serons déçus ! »
Déjà la mer se creuse autour de l’édifice.
Nos deux hommes, rentrés, ferment chaque orifice.
La lame sur le mur frappe comme un butoir.
Un blanc rideau d’écume anticipe le soir.
Il est temps de monter allumer la lanterne
Qu’un Augustin FRESNEL a su rendre moderne.
Longue sera la nuit dans cet univers clos.
Ne pas penser aux siens…ou céder aux sanglots ?
Lare : nom des divinités tutélaires du foyer domestique chez les Romains.
* :les phares n’ont pas de W.C…
Nous avions découvert dans un beau magazine
Ce village fleuri, rural et montagnard.
Dans un chalet de rêve arrivant sans retard ;
Juste au flanc du Pleyney…Nous étions à Morzine !
Touristes, randonneurs, les nombreux vacanciers
Se croisaient sous un ciel peuplé de parapentes
Tandis que leurs enfants chevauchaient sur les pentes
Luges d’été, vélos, comme de fiers coursiers.
Pour le ventre affamé nul besoin de boussole :
Dès midi l’on sentait de Morzine à Biot,
La crêpe, la fondue ou la frite-diot ;
La tome d’Abondance et le beignet « rissole ».
J’aimais chez le boucher prendre un cœur de Li-on
Quand notre boulangère (adorable minette)
Pour le loger m’offrait sa tendre « Chablinette »…
Et l’Appremont coulait sur ce pêché mignon !
Parfois nous descendions sur les bords de la Dranse
Déguster une glace au parfum tropical.
L’inconnu rencontré paraissait amical
Tant nous étions ravis de ce séjour… en France !
LE PLENEY : l’un des monts de MORZINE.
BIOT :ville voisine.
ABONDANCE :ville voisine réputée pour son fromage.
DIOT : saucisse montagnarde.
RISSOLE :sorte de beignet.
CŒUR DE LION :une boule de coppa.
CHABLINETTE :baguette de pain ( spécialité du Chablais).
APPREMONT :vin blanc de SAVOIE.
Ce texte peut faire l’objet d’un jeu.
A sa lecture, les participants découvrant un nom de gâteau doivent s’écrier : GATEAU !
Le plus rapide gagne un point .Celui totalisant le plus de points à la fin est déclaré vainqueur.
La liste des participants où seront totalisés les points peut-être tenue par le lecteur :
0 (prénom)
1
2
3
4
5
6
7
J’étais un chou, fondant au moindre prétexte, mais devint une crème brulée en un éclair.
Pourtant j’étais au paradis, dans un petit jardin, les quatre-quarts de l’année.
J’y étais bien dans mes chaussons, aux pommes,
Cueillant les fruits des framboisiers, des fraisiers ;
A l’abri du soleil sous les mille-feuilles de mes arbres
Je me faisais du « beurre » en vendant des kouign amann.
Malheureusement, quittant mon phare (far) breton,
J’avais suivi bêtement Charlotte
Pour boire eaux de vie puis kirsh au creux de la forêt noire,
Tout en sciant des bûches.
J’y mangeais d’ailleurs un kouglof avec Strogoff (pas Michel, l’autre !
* ).Au retour, passant par Paris, après une soirée à l’opéra
Où elle se moqua (moka) de moi car j’avais gardé mes oreillettes de MP3,
Je louai une voiture pour faire Paris-Brest.
A Lamballe pour l’emballer je lui fais le coup de la panne
« c’est la pompe à l’huile », dis-je (je sais ; usé, le coup de la panne étonne) ( panettone)
Elle me donna une tarte, j’en tombais sur le flanc (flan), baba…
Depuis je vais voir Mouna ou Madeleine, celle dont la sœur Marie, religieuse,
Fait de magnifiques pets-de nonne et dont le frère sacristain est un saint, honoré de tous.
Madeleine, donc, cette pécheresse,
A un mac à « ronds » (macaron) surnommé le » financier »,
Pas un mendiant, celui-là !
Avec lui JO la meringue », son porte flingue, un cake
Qui tire ; ami ; su (tiramisu) …tout ce qui bouge !
Il vise même les cornes de gazelles !
Allez, zou, à vous d’en déduire mes profit et rôle (profiterole) !
*
Il n’y en pas d’après mes recherches sur le NET !
Associer «Monsieur» au doux nom de baptême
Semble devenir «mode » à l’heure où je l’écris.
A ce nouveau concept volontiers je souscris
Et tant pis si faisant je chamboule un système.
Dans un lot journalier de comportements vils,
La politesse même apparaît utopique.
L’emploi du tutoiement, d’un abord sympathique,
Suivant l’âge des gens prend des tons peu civils.
Ce fougueux «manager» venu droit d’Amérique
Prône un diminutif sur le lieu de travail?!
La fausse intimité se voudrait un détail…
Pourtant elle asservit aussi bien que la trique !
Seul, le nom de famille a l’air déprécié.
Il peut suffire aux chiens…Pour nous il représente
Du groupe des parents l’énorme composante
Méritant le respect…L’Arbre serait scié !
Sans hésiter, je dis : employez la manière
Qui saura plaire à tous lors d’un prochain contact.
Les jeunes, les anciens, apprécieront ce tact:
Bonsoir Monsieur Jean-Louis, à bientôt Monsieur Pierre!
Dans le canal du Mozambique,
Auréolée de sa barrière de corail
L’île JUAN DE NOVA
Apparaît sous un chaud soleil tropical.
La passe franchie
Un rapide escorteur
Rentre au mouillage dans le lagon.
« Stoppez les machines, bas les feux les deux chaudières »
« Quartiers libres pour l’équipage ».
La chaloupe mise à l’eau
Mène des hommes au débarcadère.
Le maître des lieux a dit :
« Interdiction de cueillir des fleurs,
De couper des branchages,
De ramasser des coquillages.
Ne pas polluer les lieux. »
La pérennité de l’EDEN est à ce prix…
Pourtant déjà une odeur de poissons grillés flatte les narines.
Des plongeurs, des nageurs sondent l’eau cristalline.
Plus loin sur l’immense plage de sable blanc
Des explorateurs abordent de rouges épaves …
Témoignages insolites de la fureur des tempêtes passées.
Plus loin encore, une multitude d’oiseaux marins tournoient
En quête de nidification.
Mais, étrangement,
Dans cet univers pur
Il règne un calme reposant.
Alors que le soleil se noie dans l’horizon,
Que des hommes se pelotonnent dans des duvets
Pour dormir sur le sable face aux constellations…
Des crabes en colonnes quittent le sein des eaux ….
L’ALOUETTE ( sans tête) chez la BOUCHERE.
Octosyllabes en vers blancs.
Le temps se prêtait aux grillades…
La poétesse fit un saut,
Sans élastique, au Pont-du-du-Las*
Chez sa bouchère, Eila Flanchet. 24 FLANCHET
Se connaissant de longue date
Elles taillaient une bavette 23 BAVETTE (Flanchet)
Et plaisantaient durant la queue : 8 QUEUE
« Je vois en milieu de poitrine 27 MILIEU DE POITRINE
Sous la tête de veau : collier. » 1 COLLIER
Sur des propos parfois mouvants 17 MOUVANT
Elles s’embarquaient loin des côtes 3 COTES
Du rhum steak pour les alcooliques ? 7 RUMSTECK
L’époux ressortait, pâle, rond, 30 PALERON
En quête de jeunes tendrons. 26 TENDRONS
Mais où va-t-il ?chez le Merlan 12 MERLAN
Avec l’araignée au plafond ! 14 ARAIGNEE
Et vos jumeaux ?comment vont-ils ? 32JUMEAU A BIFTECK
_Louis mort à steak, Jean pote au «feu »*. 33 JUMEAU POT-AU-FEU
Téléphone : NEW bavette ? 22 BAVETTE D’ALOYAU
Allo YO ? YO !! NO mans land !
Suit le « clin d’œil » de connivence :
Drapeau breton fourni sans hampe ! 21 HAMPE
Enfin servi, la Muse part
Pour regagner gîte à la noix 13 GITE A LA NOIX
Laissant sur place son beau filet. 6 FILET
Un coup de fil de la bouchère
Au gîte de l’écervelée : 18 GITE
« Allo ma creuse du cigare ? 29 MACREUSE
Du fou rire dans l’entrecôte 4 ENTRECOTE
Je me tape le plat de tranche ! 15 PLAT DE TRANCHE
Rougissez l’ongle et revenez 20 ONGLET
Tendre de tranche à mon étal 10 TENDRE TRANCHE
Rechercher vos papiers, CB.*
Serrez l’aiguillette, baronne* 19 AIGUILLETTE BARONNE
Et ramenez nous votre poire ! 11 POIRE
Moralité : Suivre le bœuf…est parfois vache,
Je sais qu’encore elle…RUMINE !!
Maurice Alain FLOCH
Pont-du-LAS : quartier de Toulon
Aiguillette : petit cordon servant à fermer un vêtement.
Feu : défunt.
CB : carte bancaire.
Qu’un mot de trop nous touche à cœur ?
Nous envoyons…cueillir les roses !
Ce combat n’a point de vainqueur,
Apprenons donc « la part des choses » !
Quand ma famille assise en rond
Fête les rois d’une galette,
Toujours « la part du vagabond »
Reste à l’abri sous la serviette.
Si l’armagnac vieilli longtemps
En fûts de chêne après vendanges
Le degré monte au fil des ans
Mais s’envole … « la part des anges ».
La dernière heure est un secret,
Pas un malin ne la devine.
Dans tous nos actes, sans regret,
Investissons « la part divine » !
sonnetin
Le cami-on fut-il Baptiste
Et la remorque Sébastien ?
Lequel des deux fit le li-en
Quand l’autre jouait au lampiste ?
Au numéro voyons l’artiste,
Le dilemme est cornéli-en…
Le cami-on fut-il Baptiste
Et la remorque Sébastien ?
Ils m’ont surpris à l’improviste…
Il me faudrait comme soutien
Le secours d’un histori-en.
Sur mon site comme…touriste !
Le cami-on fut-il Baptiste
Et la remorque Sébastien ?
2007
Le CAC quarante va très bien !
Dans le grand marché mondial
La concurrence est percutante..
Partout règne le capital
Mu par une classe exploitante.
Malgré la demande abondante
Le chomâge au quotidien
Pourrait choquer…mais…dit ma tante :
Le CAC quarante va très bien !
Excusez-moi d’être brutal…
Cette nouvelle révoltante,
Constitue un fait social.
La misère déjà latente
Eclate au jour, très importante.
Elle réclame un soutien …
Indifférent à cette attente
Le CACquarante va très bien !
Une visite à l’hôpital
M’impose une idée obsédante
Que je perçois tel un signal :
La maladie est résistante
A la recherche méritante
De l’éminent praticien :
Comme une plaie omnipotente
Le CAC quarante va très bien.
Ô bourse ingrate et dégradante
Hors du profit, tu ne fais rien !
La France meurt …tu dis, contente :
Le CAC quarante va très bien …
Féroce au « faux » sourire, elle revêt un masque.
Le fiel de sa rancœur remplirait une vasque
Où la sérénité d’un superbe lotus
Cacherait le piquant acéré d’un cactus.
Sa vie est un enfer, un brasier d’injustices ;
Une lutte, un combat, pour des bonheurs factices.
L’excès de son orgueil veut supplanter l’ami
Car dans toute entreprise il devient l’ennemi.
Lorsque sa déraison s’attaque à la famille,
Sa colère détonne à la moindre broutille.
Le cadet ne doit plus honorer le parent !
Car un cœur possessif exclut tout concurrent.
Toujours insatisfaite, au seuil de la torture,
Son esprit soupçonneux rêve de dictature.
Eternelle incomprise au caprice enfantin,
Malheur à qui lui cède une once de terrain.
Envers la maladie acquise dès l’enfance,
Trancher court la racine évite la souffrance.
Employer sans fléchir le vaccin corporel :
La fessée énergique au baume universel !
Ne soyez pas celui qui toujours se lamente
De ne pouvoir du jeu récolter un seul gain,
D'être l'infortuné se démenant en vain
Pour ne pas redescendre au coeur de la tourmente.
Arrêtez de gémir de façon déprimante
Sur cet amour déçu dans un passé lointain.
Cette femme à présent a suivi le copain ?
S'il est heureux époux, cette histoire est charmante !
L'existence offre à tous plusieurs gâteaux de rois.
Ceux qui trouvent la fève ont souvent bien des fois
Renouvelé l'espoir avant la récompense.
Ainsi la chance croît du nombre des assauts.
Croquez tout au passage, éclatez vous la panse,
Les gourmands, ici-bas, auront les bons morceaux !
Dès le petit matin le choc des casseroles
Déclenche par son rythme une usine à paroles.
Du fond de sa cuisine où le temps est perdu
L’incorrigible parle, aux murs bien entendu !
Bientôt chez les parents, perfide… Perséphone
Tel un cri des enfers, sonne le téléphone :
« J’ai rêvé »; « j’ai pensé » (la nuit porte conseil)
Accable l’endormi tiré de son sommeil.
Au marché provençal les douces mirabelles
Entassent dans son sac de piquantes nouvelles.
Elle veut tout savoir sur les potins du jour
Car déjà l’interroge une imposante cour.
Curieuse, indiscrète, au seuil d’impolitesse,
Le malheureux quidam doit passer à confesse.
Toute sa vie intime amusera Toulon
« Té, vé, fan de chichourle, on se fout du colon ! ».
Souvent le discours fleuve en un trait se prononce.
La question révèle aussitôt la réponse !
Le courant de ses mots submerge l’auditeur
Sans redouter la loi d’aucun modérateur.
Prenez garde…motus ! N’exprimez auprès d’elle
Que le secret piteux du bon polichinelle.
Ainsi vous n’aurez pas à formuler plus tard
Cet aveu curatif : « Je fus bien trop bavard ! ».
L'homme vêtu de ciel
DELHI * l'avait nanti d'une image puissante,
Dans une caste aisée, adulé par les siens.
Pourtant, soudainement, laissant famille et biens,
Il n'eut que son salut comme affaire pressante.
Sur la route, insensible à la pierre blessante,
Maître de sa douleur, se nourrissant de riens,
Sa soif de pureté le défit des liens
Susceptibles de nuire à sa foi grandissante.
Du blanc désert de sable au coeur de la forêt,
Assis sous un dattier pour un frugal arrêt,
Il prie à chaque instant ; nu de façon extrême *.
BAHUBALI * le voit... Tous les jardins de miel,
D'éternité d'amour et de bonheur suprême,
Attendent d'accueillir "L'homme vêtu de ciel".
* DELHI : Ville de l'Inde
* de façon extrême : physiquement et moralement
* BAHUBALI : saint homme du Jaïnisme
LE RENOUVEAU BRETON
De retour au pays je pense à toi TAD COZ...
La BRETAGNE revit ! sa côte s'illumine !
J'y vois claquer au vent des beaux soirs de FEST NOZ
Un bouquet de lys noirs sur une blanche hermine.
La langue refleurit car j'entends ton accent
Résonner dans les bourgs, repris par mille bardes.
Sur les marchés s'agite un monde effervescent
Qui s'étourdit d’ouïr binious et bombardes.
Chaque ville nous montre un passé fabuleux ;
Toute histoire révèle un riche patrimoine.
Nos clochers, ces témoins de faits miraculeux
Découvrent sous les chœurs, le saint martyr, "le" moine.
Tout au long des abers renaissent les rondeaux,
La gavotte reprend place sur les estrades.
Le retour des chansons à virer aux guindeaux
Enchante les marins à l'abri dans nos rades.
Comme un bouquet final à tous ces agréments
Je pourrais t'affirmer que "La mer se reboise" !
La preuve ? Une armada de tous les vieux "gréements"
Pour "BREST quatre vingt douze" envahira l'IROISE.
TAD COZ : grand pèreFEST NOZ : fête de nuit
IROISE : la mer au large de BREST
Dixain
Hé ! toi l'homme inconnu qui m'écoutes dans l'ombre,
Approche de la table où j'ai mis le couvert.
La nuit t'impose un masque au regard dur et sombre...
Viens jouir de la vie à bonheur découvert !
Le soleil puis l'eau pure effaceront l'offense
Qu'a déposé le temps sur l'enfant sans défense,
Ici sera servi le succulent repas
De ton premier amour, de ta plus grande ivresse ;
Tous les desserts exquis de ta tendre jeunesse...
Car grâce à mon menu l'être ne vieillit pas !
JE DEVIENS EGOISTE !
A partir d’aujourd’hui , malgré mon embarras
Je ne pourrai t’offrir le secours de mon bras,
Ni te gratifier ,ô frimousse mignonne,
De ce joli sourire où l’Amour s’aiguillonne.
J’ai remis à l’écrin mon doux et tendre cœur
Car il a trop souvent céder à la douleur
Pour avoir près de toi fait don de tout mon être
Sans accorder aimer à l’auxiliaire…être.
Je ne te donnerai… plus un signe de vie !
Mais que se passe-t-il ? tu me sembles ravie !
Escale toulonnaise du 21 au 24 juillet 2007.
Arrivés tôt le soir, puis au soleil levant
De superbes voiliers d’allure magistrale
Envahissent les quais, de Toulon retrouvant,
Tout le faste passé le temps de cette escale.
Espagnols, italiens*, les ordres à la voix
Fusent de chaque bord jusque dans la mature.
Sur draille doucement glissent les grands pavois
Cependant qu’un orchestre accorde sa mesure.
L’air vient du GUAYAS, vaisseau de l’Equateur ;
Sa musique joyeuse animera la fête.
Déjà la foule dense exprime sa ferveur :
Ce soir il fera chaud, présage une minette !
Vive marée humaine, un flot de visiteurs
Va pendant quatre jours d’une folle allégresse
Déferler sur le port pour voir ces grands coureurs
Témoigner qu’autrefois la voile fut maîtresse.
Si la mer est souvent rude pour les marins
Elle forme entre tous un nœud indestructible.
Le soir la basse ville entendit leurs refrains
D’union fraternelle, unique, indéfectible.
Triste jour que celui des regrets de tous bords.
Le « MIR* » cet oiseau blanc, bondit hors de la rade,
Le « CREOULA *» le suit toutes voiles dehors.
A bientôt je l’espère…Au revoir, camarade…
Le « MIR » : voilier russe de 1987(108,8 m).
Le « CREOULA » : voilier portugais 1937 (69m)
* :italiens est ici en synérèse.
A ma connaissance Toulon possède comme statues de personnes célèbres celles de trois poètes : Jean Aicard, François Fabié, Henrich Heine, du sculpteur Pierre Puget , de l’immense acteur Raimu, près de l’Opéra et non loin du port dans une représentation de la partie de carte de Pagnol.
Il y a aussi ce fameux génie inconnu de la navigation dont parle Léon Vérane dans son livre :
TOULON
Ce génie de la navigation que les marins appellent monsieur de Cuverville, il l’aurait bien vu remplacé par ce si glorieux marin que fut Jean-Paul de Saumeur, dit « le chevalier PAUL ».
Si à l’époque son idée put paraître séduisante aujourd’hui les fesses du génie ont gagnées leurs lettres de noblesse car faisant partie de l’histoire de notre ville.
Ceci n’enlève rien au fait que Le chevalier mériterait bien une statue le représentant en plus de la rue portant son nom. Il fut enterré au cimetière« St lazare » devenu le « champs de mars », nous dit encore Vérane.
Il semble que nous n’ayons conservé qu’une iconographie de lui, aussi, un simple buste tourné vers la mer, au Rond-point Bir Hakeim (appelé communément rond point du Champs de Mars) suffirait à lui rendre l’hommage qu’il mérite.
Un buste juché sur une colonne portant ses noms et qualité soit :
Jean-Paul de Saumeur dit « Le chevalier PAUL »
Lieutenant des armées Navales
Vice amiral du Levant
Suivis de ces quelques vers écrits par ses anciens matelots :
Passant qui vas si vilement,
Regarde cette sépulture,
Et considère une aventure
Digne de ton étonnement ;
Celui qui naquit pour combattre,
Fit qui vivoit dans le combat ;
Eau, feu, fer ne purent l’abattre
Une fièvre lente l’abat.
Des marins ont une statue dans leur ville, je nomme :
Surcouf à St Malo
Jean Bart à dunkerque
Duquesne à Dunkerque
Le chevalier PAUL : né sur la Méditerranée, aura-t-il sa statue dans le port qu’il a honoré et sur les lieux où il repose à jamais ?
Poète et ancien marin Maurice Alain FLOCH
Cela concerne
:La mairie, le conseil général, DCNS.
Cela concerne tous les marins, notamment ceux de l’Académie du Var et de la frégate chevalier Paul,
Les poètes friands de grandeur, d’aventure, de beauté notamment les « amis de Paul Vérane »
Tous les toulonnais et les provençaux
Les historiens et les français fiers de leur histoire.
Lorsque NAPOLEON devint Premier Consul
Après tant de combats au nom de la patrie
Il prit sur la victoire un moment de recul
Pour remettre de l'Ordre * en la Chevalerie.
Ainsi remplace-t-il les Ordres supprimés
Par un seul, bon pour tous : civils et militaires,
Où savants et grognards mêmement estimés
Auront pareillement les faveurs consulaires.
Cette distinction, la LEGION D'HONNEUR,
Trouvera son modèle en la troupe Romaine
Qui régna sans conteste avec force et grandeur
Puis s'inscrivit au fer dans notre histoire humaine.
Comme la nation offrait égale part
A l'éminent civil, au héros... même inculte,
La remise de croix, liée au "chant du départ"
Chaque fois dans la liesse eut la ferveur d'un culte.
Aujourd'hui son prestige est encore un haut lieu.
Celui qui la reçoit a prouvé son mérite.
Aussi, vous qui l'avez, écoutez DEPARDIEU !
Gardez bien le hochet, de B.B.... de BRIGITTE !
hochet : NAPOLEON qualifiait la LEGION D'HONNEUR de hochet
B.B. : BRIGITTE BARDOT, Chevalier de la LEGION D'HONNEUR en 1978
Ordre : à prendre dans les deux sens
DEPARDIEU : GERARD DEPARDIEU (comédien) fait Chevalier de la LEGION D'HONNEUR a été menacé de retrait pour inconduite.
LA PERSONNE IMPORTANTE …
C’’EST VOUS !
Tout se perd, aujourd’hui, même le savoir vivre.
Vous croisez, tout surpris, sur le lieu de travail
Des nouveaux arrivants sans qu’aucun ne délivre
Par deux mots son bon droit de vaquer au « sérail ».
De même au clair logis…dirait « De La FONTAINE »…
Un parfait étranger vient quémander du sel :
« Je suis votre voisin depuis plus d’une semaine
Car « l’autre »fut l’objet d’un accident mortel* ».
Ainsi nous survivons sur une autre planète,
Isolés, presque émus quand d’un heureux hasard
Un curieux vous met un temps sur la sellette :
« Que faites vous de beau ?parlez-moi de votre art ! ».
Car il veut vous juger, savoir dans la minute
Quel genre de service auquel il aura droit,
Si sous son feu nourri votre défense chute.
Vous devrez le servir, gratis, comme il se doit.
Surtout n’appliquez pas ce jeu pour votre compte.
Vous auriez honte alors d’exercer un métier
Autre que « P.D.G », cadre, aristo…comte ?
Super technicien ou pourquoi pas banquier ?*
Excellent dans votre art vous trouveriez un maître.
Le roi des lauréats !l’idole des concours !
Vous rougiriez bientôt et devriez reconnaître
Devant l’infatué votre besoin de cours.
Si « l’homme » vous présente un profil métèque
Par la profession…ou trop d’humilité,
Cherchez plutôt en lui la valeur intrinsèque
Qui sait élever l’âme et chérir la beauté.
Vous êtes important !de par votre existence
Le respect vous est dû comme à votre prochain.
Soyez bien convaincu d’avoir une importance
Qui ne peut que grandir, ne vivez pas en vain !
*manque
de savoir vivre évident…mais pas de sel !*le baron De Rothschild a beaucoup de confrères !
Féroce au « faux » sourire, elle revêt un masque.
Le fiel de sa rancœur remplirait une vasque
Où la sérénité d’un superbe lotus
Cacherait le piquant acéré d’un cactus.
Sa vie est un enfer, un brasier d’injustices ;
Une lutte, un combat, pour des bonheurs factices.
L’excès de son orgueil veut supplanter l’ami
Car dans toute entreprise il devient l’ennemi.
Lorsque sa déraison s’attaque à la famille,
Sa colère détonne à la moindre broutille.
Le cadet ne doit plus honorer le parent !
Car un cœur possessif exclut tout concurrent.
Toujours insatisfaite, au seuil de la torture,
Son esprit soupçonneux rêve de dictature.
Eternelle incomprise au caprice enfantin,
Malheur à qui lui cède une once de terrain.
Envers la maladie acquise dès l’enfance,
Trancher court la racine évite la souffrance.
Employer sans fléchir le vaccin corporel :
La fessée énergique au baume universel !
LA CHANCE SE MERITE !
Ne soyez pas celui qui toujours se lamente
De ne pouvoir du jeu récolter un seul gain,
D'être l'infortuné se démenant en vain
Pour ne pas redescendre au coeur de la tourmente.
Arrêtez de gémir de façon déprimante
Sur cet amour déçu dans un passé lointain.
Cette femme à présent a suivi le copain ?
S'il est heureux époux, cette histoire est charmante !
L'existence offre à tous plusieurs gâteaux de rois.
Ceux qui trouvent la fève ont souvent bien des fois
Renouvelé l'espoir avant la récompense.
Ainsi la chance croît du nombre des assauts.
Croquez tout au passage, éclatez vous la panse,
Les gourmands, ici-bas, auront les bons morceaux !
LA BAVARDE.
Dès le petit matin le choc des casseroles
Déclenche par son rythme une usine à paroles.
Du fond de sa cuisine où le temps est perdu
L’incorrigible parle, aux murs bien entendu !
Bientôt chez les parents, perfide… Perséphone
Tel un cri des enfers, sonne le téléphone :
« J’ai rêvé »; « j’ai pensé » (la nuit porte conseil)
Accable l’endormi tiré de son sommeil.
Au marché provençal les douces mirabelles
Entassent dans son sac de piquantes nouvelles.
Elle veut tout savoir sur les potins du jour
Car déjà l’interroge une imposante cour.
Curieuse, indiscrète, au seuil d’impolitesse,
Le malheureux quidam doit passer à confesse.
Toute sa vie intime amusera Toulon
« Té, vé, fan de chichourle, on se fout du colon ! ».
Souvent le discours fleuve en un trait se prononce.
La question révèle aussitôt la réponse !
Le courant de ses mots submerge l’auditeur
Sans redouter la loi d’aucun modérateur.
Prenez garde…motus ! N’exprimez auprès d’elle
Que le secret piteux du bon polichinelle.
Ainsi vous n’aurez pas à formuler plus tard
Cet aveu curatif : « Je fus bien trop bavard ! ».
LE DIGAMBARA :
L'homme vêtu de ciel
DELHI * l'avait nanti d'une image puissante,
Dans une caste aisée, adulé par les siens.
Pourtant, soudainement, laissant famille et biens,
Il n'eut que son salut comme affaire pressante.
Sur la route, insensible à la pierre blessante,
Maître de sa douleur, se nourrissant de riens,
Sa soif de pureté le défit des liens
Susceptibles de nuire à sa foi grandissante.
Du blanc désert de sable au coeur de la forêt,
Assis sous un dattier pour un frugal arrêt,
Il prie à chaque instant ; nu de façon extrême *.
BAHUBALI * le voit... Tous les jardins de miel,
D'éternité d'amour et de bonheur suprême,
Attendent d'accueillir "L'homme vêtu de ciel".
* DELHI : Ville de l'Inde
* de façon extrême : physiquement et moralement
* BAHUBALI : saint homme du Jaïnisme
Chez le marchand de bonbons
Monsieur, donnez-moi s’il vous plaît
Un chocolat fondant au lait,
Un long ruban noir de réglisse
Plus ce bonhomme pain d’épice…
Deux roudoudous pour un seul sou,
Cent grammes de caramel mou,
La grosse boîte de cachou ;
Des sottises,
Des bêtises ;
Bonbons pur miel
Tombés du ciel.
Vos succulentes sucettes,
De gigantesques giclettes ;
Un tas de gélifiants :
Crocos, nounours, éléphants.
Pour les filles
Des pastilles ;
Des Violettes de Toulouse
Qu’elles cacheront sous la blouse.
Pour les gars
Des nougats,
Des nougats de Montélimar
Plus une gomme Malabar
Et, pourquoi pas, un Carambar ?
Oui, c’est péché de gourmandise…
Et quand bien cela vous défrise
Comme gâteau vaut la cerise
Offrez-moi la belle surprise !
,
BONJOUR MONSIEUR JEAN-LOUIS !
Associer « Monsieur » au doux nom de baptême
Semble devenir « mode » à l’heure où je l’écris.
A ce nouveau concept volontiers je souscris
Et tant pis si faisant je chamboule un système.
Dans un lot journalier de comportements vils,
La politesse même apparaît utopique.
L’emploi du tutoiement, d’un abord sympathique,
Suivant l’âge des gens prend des tons peu civils.
Ce fougueux « manager » venu droit d’Amérique
Prône un diminutif sur le lieu de travail ? !
La fausse intimité se voudrait un détail…
Pourtant elle asservit aussi bien que la trique !
Seul, le nom de famille a l’air déprécié.
Il peut suffire aux chiens…Pour nous il représente
Du groupe des parents l’énorme composante
Méritant le respect…L’Arbre serait scié !
Sans hésiter, je dis : employez la manière
Qui saura plaire à tous lors d’un prochain contact.
Les jeunes, les anciens, apprécieront ce tact :
Bonsoir Monsieur Jean-Louis, à bientôt Monsieur Pierre !
AU BANQUET DE POESIE
Dixain
Hé ! toi l'homme inconnu qui m'écoutes dans l'ombre,
Approche de la table où j'ai mis le couvert.
La nuit t'impose un masque au regard dur et sombre...
Viens jouir de la vie à bonheur découvert !
Le soleil puis l'eau pure effaceront l'offense
Qu'a déposé le temps sur l'enfant sans défense,
Ici sera servi le succulent repas
De ton premier amour, de ta plus grande ivresse ;
Tous les desserts exquis de ta tendre jeunesse...
Car grâce à mon menu l'être ne vieillit pas !
Escale toulonnaise du 21 au 24 juillet 2007
THE TALL SHIPS’ RACES 2007.
Arrivés tôt le soir, puis au soleil levant
De superbes voiliers d’allure magistrale
Envahissent les quais, de Toulon retrouvant,
Tout le faste passé le temps de cette escale.
Espagnols, italiens*, les ordres à la voix
Fusent de chaque bord jusque dans la mature.
Sur draille doucement glissent les grands pavois
Cependant qu’un orchestre accorde sa mesure.
L’air vient du GUAYAS, vaisseau de l’Equateur ;
Sa musique joyeuse animera la fête.
Déjà la foule dense exprime sa ferveur :
Ce soir il fera chaud, présage une minette !
Vive marée humaine, un flot de visiteurs
Va pendant quatre jours d’une folle allégresse
Déferler sur le port pour voir ces grands coureurs
Témoigner qu’autrefois la voile fut maîtresse.
Si la mer est souvent rude pour les marins
Elle forme entre tous un nœud indestructible.
Le soir la basse ville entendit leurs refrains
D’union fraternelle, unique, indéfectible.
Triste jour que celui des regrets de tous bords.
Le « MIR* » cet oiseau blanc, bondit hors de la rade,
Le « CREOULA *» le suit toutes voiles dehors.
A bientôt je l’espère…Au revoir, camarade…
Le « MIR » : voilier russe de 1987(108,8 m).
Le « CREOULA » : voilier portugais 1937 (69m)
* :italiens est ici en synérèse.
« Excusez-moi si je m’excuse ! »
Put autrefois prêter à rire.
Le souci de la forme, amuse…
Civilités !je connais pire !
Le fait d’agir dans le respect
Du minimum de savoir vivre
Rend le quidam sitôt suspect
Pour le propos qui va s’en suivre :
Coureur de dot ou joli cœur ?
S’interroge la bonne hôtesse
Qui reçoit sur un ton moqueur
Un simple assaut de politesse.
Evitons donc d’être courtois
Car « trop galant » mérite un blâme.
Hurlons, crions comme un putois
Pour exprimer le vague à l’âme !
L’époque gère le mépris,
Le racisme, le vandalisme.
La probité nous dit…son prix !
Sous les impôts gît le civisme.
Tous les matins dans nos journaux
Le monde étale sa souffrance ;
Devant des crimes infernaux
Nous déjeunons :L’in-diffé-rence !
Amis !vous n’avez pas flanchés ?!
J’entends vos révoltes muettes*…
Dedans nos carrés retranchés
Levons nos armes de poètes !
*ou REVOLTES !
*nous écoutons bien le silence !
-ballade-
Deux cents mousse le cœur content
Débutaient leur apprentissage
De fier marin, de combattant.
Ils rêvaient tous d’un grand voyage….
« Valeur, Honneur, Force et Courage »
Leur avaient dit les frégatons.
Le jour tragique où l’on s’engage,
Je ne comptais que des moutons.
En défilant tambour battant
A nos couleurs rendions hommage.
Le garde à vous, c’est important,
Fallait donner la bonne image.
« Les ramollis du décrassage
Gagnent gratis : deux pelotons ! »
Chacun reçu bien le message,
Je ne comptais que des moutons !
Le foyer si réconfortant
Nous vit subir le bizutage ;
Un geste atroce, révoltant.
Les anciens respectaient l’usage…
Mon bonnet perdit pucelage
Par un gaillard plein de boutons.
Au moment de venger l’outrage,
Je ne comptais que des moutons.
ENVOI
Bleu! le temps soude un arrimage
De gars du Nord, Corse, Bretons.
J’étais comme eux…dans cette cage
Je ne comptais que des moutons.
rondel-
Leurs
coeurs
cheminent
sur les
flots D’un
océan de
solitude
Contre les vents de lassitude ? Seuls leurs enfants sont des îlots… Le soir
venu, les
volets clos, Dans le
lit de
l’inquiétude Leurs
cœurs
cheminent
sur les
flots D’un
océan de
solitude. Ne pensez
pas voir des
sanglots Bouleverser
fière
attitude. Chacun a
pris cette
habitude : Pour
retrouver
les matelots
Leurs
cœurs
cheminent
sur les
flots.
Toulon le 17 décembre 1999
Je n'ai pas le talent du peintre Raphaël
Pour brosser le portrait de la "Sainte Famille",
Mais je peux de mes vers rendre hommage à RAPHEL…
Joseph !l'heureux papa d'une grande famille.
J'ai connu feu son père; il ressemblait au mien…
Un être sympathique aimé du voisinage.*
En bon fils très souvent il vient par son soutien
Chez sa mère adoucir les tourments dus à l'âge.
Content de son travail, fait scrupuleusement,
Il a depuis toujours su conquérir l'estime
Des collégues , des "chefs", de tout l'équipement
Comme à la gestion du D.P.Maritime.
Diplomate avant tout il agit par contact.
Chaque jour sur la plage où gêne une paillote
Mu par ce feu sacré que l'on nomme le tact
Il fait régner le droit…d'une secrète botte!
Que dire encor' de JO, qui ne soit…délicat?
Pour nous tous c'est certain il fut bon camarade,
Dévoué, serviable, ouvrant son syndicat
A tout le personnel qui galérait en rade.
Honneur à toi l'AMI !le moment est venu
De prendre soin de toi dans la douce retraite.
Deux mille fois MERCI !* Le travail continu…
Mais pour toi si tu veux chaque jour…sera fête !
*Je suis le voisin d'entrée de sa maman au "Plaisance"
*AN 2000 oblige !
JARDINAGE.
Un jour que j’avais la
pèche, j’avais pris ma charrette pour aller àLa Garenne-Colombes
. M’arrêtant à Paris je fis la connaissance d’une « aubergine », une de ces contractuelles appelées aujourd’hui « pervenche ».Elle épinglait un papillon sur ma « caisse »…Pour l’en dissuader Je lui proposai d’être son bourdon dans une ruche d’Amour.
Sans plus de chichi elle m’embarqua dans son panier à salade et nous rejoignîmes mon jardinet. En fait, si j’étais un cœur d’artichaut,
elle était une courge avec un pois chiche en guise de cerveau. Elle m’avait paru chou, mais c’était une vraie casse-noisettes, toujours prête à la castagne pour distribuer des châtaignes !
Lorsqu’un peu plus tard je ramenai ma fraise et voulus lui rouler une pelle, je me pris un super râteau : « aboule l’oseille, je ne travaille pas pour des prunes ! » s’écria –t-elle.
Pire qu’après un coup de bambou, j’en failli tomber dans les pommes « Clémentine ?!! m’enverrais-tu sur les roses ? »…
Moi qui croyais pouvoir encore tirer les marrons du feu j’étais sur des chardons ardents ! aïe, ail !
Mais elle m’avait bien pris pour une poire et voulait tout simplement me presser comme un citron dans un coing pour avoir des radis.
Alors que j’étais rouge tomate et que je rasais les pâquerettes, elle s’en alla et me traitant de cornichon, me laissa dans ma déconfiture…
Mes chers
potirons, si vous voulez vous farcir dignement l’aubergine, inutile d’user de piments ou d’avoine de curé. Pour binette prenez un joli thym, ayez le rot-marin,puis coiffez la couronne de lauriers… mais surtout …amassez beaucoup de blé, et vous verrez que tout glissera naturellement du broc-o-li !
KARELLE LA TOURTERELLE
Honneur à toi la tourterelle,
Sublime Turque au collier noir.
J’ai mis du grain dans la coupelle
Viens festoyer chez moi ce soir !
"koo-KOOH-ku"la toute belle
Me dit merci dans… l’au revoir !
PASTICHE de « MON BEAU SAPIN » .
Pauvre sapin, loin des forêts
Tu gis dans les ordures.
Passé Noël plus d’intérêts,
Tu n’offres plus le moindre attrait
Pauvre sapin, loin des forêts
Voici ta sépulture.
Tous les humains, sont un peu fous,
Sur notre belle terre.
Ils déboisent un peu partout
Mais ne replantent pas beaucoup ;
Tous les humains sont un peu fous,
Hélas, je suis sincère.
Pauvre sapin, mis aux déchets,
Ta mort est un outrage :
A la nature, à ses bienfaits
Que l’Eternel voulu parfaits.
Pauvre sapin, mis aux déchets
Aujourd’hui…seul ? j’enrage !
( à chanter sur l’air de mon beau sapin)
rondel
Bons gros marrons vous allez cuire
Dans ma poêle pleine de trous.
Le feu commencera tout doux
Pour que chacun de vous transpire.
Tout d’abord je veux vous séduire…
Comme Jeunettes en froufrous
Bons gros marrons vous allez cuire
Dans ma poêle pleine de trous.
Le poète pinçant sa lyre
Désire voir vos blancs dessous.
Vos gaines sont des garde-fous
Mais elles grillent ! Voici le pire :
Bons gros marrons vous allez cuire !
sonnet
Conscients de l’ampleur de leur grande inculture
Les émules, sans bruit, regagnent l’atelier.
Le maître les reçoit d’un geste familier
Qui témoigne à chacun de sa bonne nature.
Puis commence le cours. Sous sa belle écriture
Toute rime s’accouple en rythme régulier.
Chaque adulte présent redevient l’écolier
Désireux d’acquérir la même signature.
Insouciant du risque encouru par devoir
Il transmet avec soin ce fabuleux savoir
Dont la beauté de l’art le désigne émissaire.
Pourtant bientôt d’entre eux surgira le « nouveau »,
Cet illustre inconnu : le prochain adversaire
Apte à le surpasser…tout juste d’un niveau !
L’avez-vous reconnue ? Elle est notre Angeline,
La Muse sous ses traits louera vos amours.
Le poète a cueilli sur sa voix cristalline
Les accords les plus doux pour enchanter le cours.*
Déjà l’oiseau siffleur vibre comme une lyre,
La fleur fraîche à l’étal exhale son parfum,
Le chaland a pour vous l’hommage d’un sourire
Car du ciel vous croisez le meilleur séraphin.
Vous souriez aussi ?! Dans cette joie intense
Vos yeux ont pris l’éclat des plus purs diamants.
Buvez tout ce bonheur en corne d’abondance !
Unis vous deviendrez de merveilleux amants.
Toulon, votre témoin, vêt son habit de fête,
Offrez-lui grand plaisir, enlacez-vous les mains
Puis parcourez joyeux le grand cours Lafayette !
Cet heureux jour aura mille et cent lendemains !
Pour les amoureux rencontrés ce jour(date) :
Sur le cours Lafayette
*Avec la muse :
Angeline.Les amoureux
:Le poète
: Maurice Alain.
De mère TERESA:" l'argent est le fumier du diable!"
Dans les fables de «LA FONTAINE » Dont chaque humain est l’héritier Un trésor cause de la peine Au, pourtant pauvre, savetier. Il le redonne au financier ! Cela peut sembler incroyable Si l’on sait qu’au pénitencier L’argent est le fumier du diable.
Notre morale puritaine Apparentée au dur mortier Laisse d’une faille soudaine Changer les us du monde entier. L’intérêt guide le rentier, Le moindre effort se dit payable, Le « blé* »blanchit chez le boursier : L’argent est le fumier du diable…
Désir constant où l’on s’enchaîne Il prostitue un bachelier. Dans l’escalade il nous entraîne Drogue, «dealer »…sus au banquier ! Ne tombait pas dans ce guêpier ; Le mal est irrémédiable Et je veux bien le parier, L’argent est le fumier du diable.
ENVOI
« TERESA » ! devant mendier Pour un secours appréciable Vous avez dit, fort, sans crier : «L’argent est le fumier du diable ! »
« blé *» : en argot synonyme d’argent.
dealer : mot anglais désignant le revendeur de drogue.
Depuis trente ans je poétise
Dans un milieu d’encenseurs.
Certains voulaient des professeurs
Pour s’assurer l’expertise.
Dans un milieu d’encenseurs
J’ai reconnu Mère Franchise
Qui pourchassait la bêtise
A grands renforts d’avertisseurs !
Certains voulaient des professeurs :
Elle accepta sans vantardise
De fustiger leurs censeurs.
Pour s‘assurer l’expertise
Il nous faut des âmes sœurs :
Depuis trente ans je poétise !
Maurice Alain FLOCH.
A la petite Jeanne BATTESTI *
JEANNE observait MAMAN la fée aux doigts agiles
Qui tricotait la laine assise au coin du feu.
Elle avait ces quatre ans où les enfants dociles
S’imprègnent du savoir d’un parent demi-Dieu.
Les yeux écarquillés elle suivait l’aiguille,
Enregistrait sa course, entortillait le fil…
L’image dans sa tête usait d’un corps d’anguille
Que le fer enchevêtre au gré d’un art subtil.
Du mime intérieur naquit l’envie intime
D’exercer à son tour le magique labeur.
Mais MAMAN refusa, d’une peur légitime :
« c’est bien trop dangereux »dit-elle avec froideur.
JEANNE, mortifiée... et fillette frondeuse !
Décida d'exploiter le départ parental
Pour aller dans la grange, en cachette …honteuse ?
Chercher sur l’établi deux gros clous de métal…
Elle était si jolie assise dans la paille…
Quand MAMAN l’aperçut juste après son retour
Un tricot de ficelle avait plus d’une maille !
La pelote et l ‘aiguille eurent beaucoup d’amour !
NDL : Est-il besoin de le préciser ?A partir de ce jour le foyer compta
une tricoteuse homologuée de plus !
* La poétesse Jeanne-Marie PARRA
Maurice Alain FLOCH
Antoine et Weimar MURTINU